samedi 27 décembre 2008

Le Roman de Saint-Pétersbourg
Un roman sur l'histoire de Saint-Pétersbourg. Ses amours, ses Tsars, ses trahisons, ses meurtres et ses guerres. Il peut être pratique pour mieux comprendre et apprécier davantage l'âme de la ville et ses personnages marquant. Le livre est peut-être un peu trop porté sur les histoires d'amours d'artistes de la ville. Il fallait s'en douter avec un sous-titre comme "les amours au bord de la Néva". J'aurais aussi espéré que l'auteur fasse un meilleur travail historique. Il n'y a pas de lacune, mais plus de dates auraient été les bienvenue. C'est clairement un roman et non un livre d'histoire.

Cependant, j'ai adoré comment l'auteur romance l'histoire de Pierre le Grand ou de Catherine, la première Tsarine de Russie. Je crois que j'aurais plus apprécié ce livre si je l'aurais lu après avoir visité la ville où toutes les aventures du livre se sont déroulées. Toutefois, je ne crois pas le relire d'un bout à l'autre une deuxième fois.
Le dilemme russe par Marie-Pierre Rey
Un très bon livre pour comprendre la longue relation entre la Russie et l'Europe. Ce livre parcoure histoire de la Russie en mettant l'accent sur les interactions entre la Russie des Tsars et les différents pays d'Europe. Tous les aspects de la vie sont couverts (diplomatie, politique, économie, culture, etc) Du temps d'Ivan le terrible où la Russie n'était que Moscou et sa banlieue à Vladimir Poutine (le livre fut paru en 2001 si ma mémoire est bonne), le dilemme russe tente de synthétiser les relations russo/européennes à travers les époques. Le tout est orienté afin de démontrer que la Russie est en fin de compte un pays plus européen qu'asiatique. Ce que je crois d'ailleurs.

Mon chapitre préféré fut celui concernant Pierre le Grand. Célèbre Tsar de Russie qui tenta par tous les moyens de moderniser son royaume qui avait de la difficulté à s'extirper du moyen âge. Vous lirez entre autre qu'il a imposé une taxe sur le port de la barbe, afin d'européaniser davantage sa population.
L'Histoire vraie de la fin de l'URSS
Un livre intéressant pour comprendre la période trouble qu'a été l'agonie et la chute de l'empire soviétique. C'est quelques années de transition gouvernées par Gorbatchev ont dessiné le monde comme nous le connaissons aujourd'hui. Le livre montre bien la dynamique du tandem Gorbatchev/Eltsine, quand les deux personnages étaient à la tête du gouvernement en même temps. Le livre raconte les derniers mois de gouvernance de Gorbatchev, entre la tentative de putsch et la fin définitive de l'union soviétique, un assistant du président soviétique raconte les dernières rencontres et tentatives pour garder l'union entre les états.

L'auteur tente de donner le bon rôle à Gorbatchev en le dessinant comme pragmatique, conciliant, seulement motivé par la préservation de l'URSS comme état. De son côté Elstine est dépeint comme un être colérique, imprévisible et faisant pratiquement tout en son possible pour saper les efforts de Gorbatchev. En lisant ce livre, vous aurez une bonne idée des deux différents groupes qui s'opposaient à l'époque. Il est amusant de s'imaginer le monde d'aujourd'hui si Gorbatchev avait réussi son ultime projet. Garder les frontières de l'URSS intactes.

mercredi 24 décembre 2008

«L'Opep du gaz» relancée
MOSCOU - Les principaux pays exportateurs de gaz ont approuvé mardi à Moscou la charte du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) dont le siège sera à Doha, au Qatar, a rapporté les médias russes. Le ministre russe de l'Énergie Sergueï Chmatko a déclaré lors d'une conférence de presse que les ministres des principaux pays exportateurs de gaz, réunis à Moscou, ont approuvé la charté du FPEG, qui était jusqu'ici une organisation informelle.

La charte approuve la création d'un bureau exécutif et d'un secrétariat à Doha et l'élection d'un secrétaire général du forum lors de la prochaine réunion de l'organisation, selon l'agence de presse Itar-Tass. M. Chmatko, dans l'intention de dissiper les préoccupations selon lesquelles le FPEG pourrait devenir un cartel du gaz sur le modèle de l'Opep et manipuler les prix du gaz en fixant les quotas de production, a dit qu'il n'y a aucune raison d'associer directement" la nouvelle organisation créée à l'Opep.

Les principaux pays producteurs du monde, qui affirment que le but principal du nouveau groupe est de contrôler le marché du gaz et mener des recherches conjoints, se sont mis d'accord sur l'échange d'informations sur les programmes de l'investissement, et la coopération dans divers domaines. Alexander Medvedev, vice-président du géant gazier russe Gazprom, le principal fournisseur de gaz de l'Union européenne, a promis que le FPEG ne deviendra pas un cartel monopolisant les prix.

Le FPEG regroupe l'Algérie, la Bolivie, Brunei, l'Egypte, l'Indonésie, l'Iran, la Libye, la Malaisie, le Nigeria, le Qatar, la Russie, la Trinité-et-Tabogo, les Emirats arabes unis, le Venezuela et la Guinée équatoriale. Le Kazakhstan et la Norvège sont membres observateurs du forum. La Russie, l'Iran et le Qatar représentent tous les trois près d'un tiers des exportations de gaz du monde.
Le Kraï de Transbaïkalie (en russe : Забайка́льский край, Zabaïkalski kraï) est un sujet fédéral de Russie (un kraï) formé de la fusion de l'oblast de Tchita et du district autonome d'Aga-Bouriatie. La fusion a été approuvée par référendum le 11 mars 2007 et est devenue effective le 1er mars 2008. Sa capitale est Tchita et son président se nomme Ravil Gueniatouline. En 2002, sa population comptait 1 155 346 habitants sur un territoire de 431 500 km2.

Site officiel : www.obladm.chita.ru
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Le Kraï de Stavropol (en russe : Ставропо́льский край, Stavropolski kraï) est une subdivision régionale de la Russie. Sa capitale est la ville de Stavropol. Son gouverneur est Valeri Gaïevski. En 2002, sa population comptait 2 735 139 habitants sur un territoire de 66 500 km2.

Site officiel : www.stavkray.ru
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Le Kraï de Primorsk (en russe : Примо́рский край, Primorski kraï) est une entité fédérale de Russie (krai). Le mot primorski signifie « maritime » en russe, d'où le surnom de « Province maritime » de la région. Le kraï est en effet situé dand l'extrême sud du grand est russe, entouré par la Chine, la Corée du Nord et le Kraï de Khabarovsk et donnant sur la mer du Japon. Le gouverneur du kraï est Sergueï Darkine. Le kraï couvre 165 900 km² et a une population de 2 301 700 habitants ; sa capitale administrative est Vladivostok.

Site officiel : www.primorsky.ru
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Le Krai de Perm (en russe : Пе́рмский край, Permski kraï) est une entité fédérale russe créée le 1er décembre 2005, suite au référendum de 2004 sur la fusion de l'oblast de Perm et du district autonome des Komis-Permiak. La ville de Perm devint la capitale administrative de la nouvelle division agrandie. Au recensement de 2002, la population combinée des deux entités était de 2 819 421 habitants et la superficie totale est de 160 600 km2. Le district des Komis-Permiak a toujours un statut autonome au sein du krai de Perm. Pour la période 2006-2008, le district aura un budget séparé de celui du krai, conservant tous les transferts du fédéral. Par la suite, le budget du district sera sujet aux lois budgétaires du krai. Cette période de transition fut insérée dans le processus, parce que le district des Komis-Permiak dépend fortement des subsides fédéraux, et une coupure brutale de ceux-ci aurait été dommageable à son économie.

Site officiel : www.perm.ru
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Le Kraï de Krasnoïarsk (en russe : Красноя́рский край, Krasnoïarski kraï) est un sujet fédéral russe (kraï). Deuxième plus grosse région de Russie en termes de superficie (après la république de Sakha), occupant une superficie de 2 339 700 km2, soit 13% de la superficie totale du pays. Le centre administratif est Krasnoïarsk. Le kraï se situe au beau milieu de la Sibérie, s'étirant sur 3 000 kilomètres du nord au sud. Il partage ses frontières avec les oblasts de Tioumen, de Tomsk, d'Irkoutsk et de Kemerovo, avec les Républiques de Khakassie, de Touva et de Sakha, de même qu'avec l'océan Arctique au nord. Il contenait les okrougs d’Évenkie et de Taïmyrie, qui ont officiellement fusionnées avec le kraï le 1er janvier 2007, suivant les résultats d'un référendum tenu le 17 avril 2005. La plupart des Dolganes, une population anciennement nomade, vivent dans le kraï.Le kraï de Krasnoïarsk a été administré par le général Alexandre Lebed, entre mai 1998 et son décès accidentel en avril 2002.

Site officiel : www.krskstate.ru
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Le Kraï de Krasnodar (en russe : Краснода́рский край, Krasnodarski kraï) est une subdivision régionale de la Russie, située dans le District fédéral du Sud. Sa capitale administrative est la ville de Krasnodar. Le kraï de Krasnodar enclave la République d'Adyguée. Le krai de Krasnodar est peuplé de 5 121 000 habitants en 2008 (5 125 200 hab au recensement de 2002) dont 53% d'urbains et 47% de ruraux, pour une densité de 67,1 hab/km². Le krai de Krasnodar, alors que la plupart des régions de Russie ont vu leur population décroître durant la période post-soviétique, a connu une évolution inverse. Sa population a augmenté de 10% soit un gain de 400 000 habitants et même de 1 millions d'habitants si on tient compte de la population de résidents non permanents dans la province. En effet un grand nombre de migrants en provenance du sud de la Russie et du nord du Caucase affluent dans la province pour y exercer un travail temporaire.

Géographie
Le Krai de Krasnodar se trouve au sud de la Russie. Il est bordé par les rives de la mer d'Azov et de la mer Noire et il est séparé de la péninsule de Crimée par le détroit de Kertch. Il compte au total 800 km de frontière terrestre et 740 km de frontière maritime. Le fleuve Kouban divise en deux parties le territoire du kraï. Une partie nord constituée de plaine (2/3 du territoire) correspondant à une portion de la steppe pontique et une partie sud constituée de montagne essentiellement (1/3 du territoire) correspondant à l'extrémité occidentale de la chaîne du Grand Caucase. Le nom du fleuve Kouban est utilisé habituellement pour désigner l'ensemble de la région.

Site officiel : www.admkrai.kuban.ru
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Le Kraï de Khabarovsk (en russe : Хаба́ровский край, Khabarovski kraï) est une subdivision régionale de la Russie, située dans le District fédéral extrême-oriental. Sa capitale administrative est la ville de Khabarovsk. Le kraï a une superficie de 787 600 кm² ce qui fait 4,6 % du territoire de la Russie. Son extrémité nord est à 430 km du cercle polaire, sa partie la plus méridionale se trouve à la même latitude que les côtes méditerranéennes de la France. Fondé en 1938 en tant qu'entité administrative, le kraï de Khabarovsk a une frontière commune avec la Chine. Son littoral s'étend sur près de 3 400 km. Les trois quarts du territoire de la région sont occupés par les massifs montagneux (Sikhote-Aline, Sountar-Kaïata, Djoudjour, Boureïa, Stanovoï), séparés par des plaines étroites. La région compte 120 000 rivières dont la majorité fait partie du système de l'Amour (Amgoun, Aniouï, Toungouska, Boureïa, Oussouri), 55 000 lacs et de nombreuses zones marécageuses. Sa capitale est Khabarovsk et son président se nomme Viktor Ichaïev. En 2002, sa population comptait 1 427 050 habitants sur un territoire de 788 600 km2.

Site officiel : www.khabkrai.ru
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Le Kraï du Kamtchatka (en russe : Камча́тский край, Kamtchatski kraï) est un sujet fédéral de Russie qui a vu le jour le 1er juillet 2007 après la fusion de l'oblast du Kamtchatka et de la Koriakie, fusion approuvée par un référendum tenu le 23 octobre 2005. Il est constitué par la péninsule du même nom et les îles du Commandeur. Sa capitale est Petropavlovsk-Kamtchatski et son président se nomme Alekseï Kouzmitski. En 2002, sa population comptait 358 801 habitants sur un territoire de 472 300 km2.

Site officiel : www.ako.kamchatka.ru
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Le Kraï de l'Altaï (en russe : Алта́йский край, Altaïski kraï) est une subdivision régionale de la Russie, située au sud-ouest du District fédéral sibérien. Sa capitale administrative est la ville de Barnaoul et son président est Alexandre Karline. En 2002, sa population était de 2 607 426 habitants sur un territoire de 169 100 km2.

Site officiel : www.altairegion22.ru
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Les Kraïs de Russie
Un krai ou kraï (russe : край), souvent traduit par région, territoire ou province, est un terme employé pour désigner 9 des 83 sujets fédéraux de Russie. Le mot kraï (qui signifie aussi frontière ou fin), est employé pour désigner certaines régions. Actuellement, il n'existe aucune différence réelle entre un kraï et une oblast. Les raisons de cette différence d'appellation sont historiques. À l'époque soviétique, les kraïs se distinguaient par le fait qu'une ou plusieurs Républiques socialistes soviétiques autonomes en faisaient partie. Désormais ces républiques forment des sujets de la Fédération à part entière, et les kraïs sont en tout point similaires. Toutefois, actuellement, plusieurs kraïs, comme le kraï du Kamtchatka ou encore le kraï de Perm reprennent un statut semblable à celui des kraïs soviétiques : ils intègrent des régions à statut spécial, reliquats de districts autonomes abolis. Son pluriel (kraïs) est kraïa (края) en russe. Kraïs, oblasts et républiques ont le même statut constitutionnel. Certains kraïs sont si grands qu'ils sont plus étendus que beaucoup de pays européens. Un kraï est divisé en raïons (russe : районы).

Liste des Kraïs de Russie
1. Kraï de l'Altaï
2. Kraï du Kamtchatka
3. Kraï de Khabarovsk
4. Kraï de Krasnodar
5. Kraï de Krasnoïarsk
6. Kraï de Perm
7. Kraï de Primorsk
8. Kraï de Stavropol
9. Kraï de Transbaïkalie
La République de Tchouvachie ou Tchouvachie (en russe : Чува́шская Респу́блика, Tchouvachskaïa Respoublika ; en tchouvache : Чăваш Республики) est une république de la Fédération de Russie située au sein de la région dite de la moyenne Volga et sur la rive gauche de ce fleuve. Sa capitale est Tcheboksary. La population, qui n'est que d'un million et demi d'habitants, composée d'indigènes tchouvaches et de Russes venus d'Ukraine et de Biélorussie, vivait de la chasse aux animaux à fourrure et de la pêche. Elle s'est installée entre les rivières Soura et Sviaga, et au milieu de forêts de conifères, de bouleaux qui peuplent un immense territoire de vallées et de lacs.


Site officiel : www.cap.ru
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La République de tchétchénie (en russe : Чеченская Республика, Tchetchenskaïa Respoublika ; en tchétchène : Нохчийн Республика, Noxçiyn Respublika) ou Tchétchénie (russe : Чечня́, Tchetchnia ; tchétchène : Нохчийчоь, Noxçiyçö), également nommée Itchkérie par les indépendantistes, est une république constitutive de la Fédération de Russie. Située sur le versant nord des montagnes du Caucase et la vallée de Tchétchénie, dans le District fédéral du Sud, sur les marches de l'ancienne Union soviétique et de l'ancien Empire tsariste, elle est limitrophe du krai de Stavropol au Nord-Ouest, de la république du Daguestan au Nord-Est et à l'Est, et des républiques d'Ingouchie et d'Ossétie du Nord à l'Ouest, toutes trois des républiques de la Fédération de Russie. Elle a également, le long de la ligne de crête du Caucase, une frontière internationale avec la Géorgie, au Sud.

La région autonome de Tchétchénie a été fondée le 30 novembre 1922. Elle se transforma le 15 janvier 1934 en Région autonome de Tchétchénie-Ingouchie, devenue République autonome le 5 décembre 1936 (selon la nomenclature des entités territoriales soviétiques faisant référence aux différents degrés d'autonomie). Staline démantela la République en 1944, mais elle fut restaurée par Khrouchtchev en 1957. En novembre 1991, juste un mois avant la dislocation de l'Union soviétique, se forma la République de Tchétchénie, séparée de l'Ingouchie.

Peu de temps après, les autorités tchétchènes déclarent l'indépendance de la République tchétchène d'Itchkérie. Cette indépendance n'était reconnue par aucun État sauf l'Afghanistan des talibans avec lequel l'Itchkérie échangea des ambassades. Deux conflits majeurs armés éclatent entre le gouvernement fédéral (qui utilise l'armée russe, les forces spéciales du ministère de l'intérieur et le service d'espionnage du FSB) et les groupes armés tchétchènes en 1994-1995 et en 1999-2000. Selon les données de différentes ONG, ces conflits auraient causé la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes et le déplacement de quelques 350 000 réfugiés (la majorité étant revenue après la fin du conflit). Ces données ne sont pas confirmées par l'organisation américaine Human Rights Watch et d'autres sources indépendantes.

Malgré la fin des hostilités, les forces armées fédérales russes et les forces locales tchétchènes subissent sporadiquement des actions de guérilla et de terrorisme de la part des groupuscules de combattants séparatistes liés aux réseaux islamistes, retranchés dans la forêt et les montagnes.

Dès la fin du conflit, et surtout en 2006, les nouvelles autorités ont entrepris un vaste programme de reconstruction de la République. Une série d'élections a eu lieu avec pour but proclamé la restauration de l'ordre constitutionnel en Tchétchénie, en s'appuyant sur un « teip » (lignée ou alliance de type clanique) fidèle au Kremlin, le clan dirigé par Akhmad Kadyrov, puis par son fils Ramzan Kadyrov. La majorité des forces fédérales ont été remplacées par les organes de maintien de l'ordre locaux, et un partage de compétences a eu lieu entre la République et Moscou. Le peuple tchétchène a par ailleurs adopté, à une large majorité, la Constitution fédérale russe, faisant de toute action de guérilla une atteinte « anti-constitutionnelle ».

Site officiel : www.chechnya.gov.ru
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La République de Khakassie ou Khakassie (en russe : Респу́блика Хака́сия, Respoublika Khakassiïa ; en khakasse : Хакасия Республиказы) est une république autonome de Russie située au sud de la Sibérie centrale. Sa superficie est de 61 900 km² et sa population de 546 072 habitants (2002), dont environ 12% de Khakasses . Abakan est la capitale de la Khakassie et la plus grande ville avec une population de 163 100 habitants (2007). Le khakasse est une langue turque, langue co-officielle de la république avec le russe.

Site officiel : www.gov.khakasnet.ru
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La République d’Oudmourtie, Oudmourtie ou République oudmourte (en russe : Удму́ртская респу́блика, Oudmourtskaïa respoublika ; en oudmourte : Удмурт Республика) est un sujet de la Fédération de Russie. D'après le dernier recensement de 2002, la République compte 1 570 316 habitants, parmi lesquels 60% de Russes, 30% d'Oudmourtes et 7% de Tatars.

Histoire
Avant le 4 novembre 1920 lorsque l'Oblast autonome de Votsk fut créé, le territoire de l'Oudmourtie actuelle était divisé entre les gouvernorats de Kazan et Vyatka. Le 1er janvier 1932, l'Oblast autonome de Votsk fut renommé Oblast autonome oudmourte, puis réorganisé en une république socialiste soviétique oudmourte le 28 décembre 1934. La République oudmourte dans sa forme actuelle existe depuis le 20 septembre 1990.

Site officiel : www.udmurt.ru
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Le République de Touva ou Touva (en russe : Респу́блика Тыва́ ; en touvain : Тыва Республика) est une république de la Fédération de Russie. Elle est située à l'extrême sud de la Sibérie et a pour pays frontaliers la République de l'Altaï à l'ouest, la République de Khakassie, le Krai de Krasnoïarsk et l'oblast d'Irkoutsk au nord, la République de Bouriatie à l'est et la Mongolie au sud. C'est le vingt-quatrième sujet fédéral de Russie en termes de superficie, avec 170 500 km². La ville de Kyzyl est sa capitale. Cette république avait 350 510 habitants en 2002.

Histoire
C'est en 1921 que le Touva est devenu un État indépendant (de 1921 à 1926 sous le nom de République populaire de Tannou-Touva). Cette indépendance était toutefois très relative, puisque la République était officiellement placée sous la protection de la Russie. Ainsi, c'est bel et bien la Russie qui fait interdire le shamanisme à Touva en 1931. Dans les faits, toutes les décisions importantes devaient également avoir l'aval de son protecteur.

En 1944, le Tannou-Touva intègre l'Union soviétique comme oblast autonome (oblast autonome de Touva). Et en 1961 elle devient une République autonome (République socialiste soviétique autonome de Touva). Il faudra attendre la fin de la Guerre froide pour que Touva accède à plus d'indépendance et c'est ainsi qu'en 1990, le pays déclare sa souveraineté, tout en faisant partie de la Fédération de Russie.

Site officiel : www.gov.tuva.ru
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mardi 23 décembre 2008

Liens gouvernementaux
Site officiel de la Fédération de Russie
Banque centrale de Russie
Site officiel du Kremlin
Voice of Russia

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Le musée russe d'ethnographie - Saint-Pétersbourg
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Le musée de l'Ermitage - Saint-Pétersbourg
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Société et Religieux
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Presse russe
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Vedomosti
Izvestia

Télévision russe
Россия 24
La République du Tatarstan ou le Tatarstan (en russe : Респу́блика Татарста́н, Respoublika Tatarstan ; en tatar : Татарстан Республикасы) est une république de la Fédération de Russie, située sur le bassin de la Volga, qui tire son nom du peuple Tatar, et dont la capitale est Kazan. L'origine ethnique des habitants de la région est très diverse, russes, tatars, bachkirs, géorgiens etc.

Comprise entre la vallée moyenne de la Volga et l'avant-pays ouralien, le Tatarstan, issu de la république socialiste soviétique autonome de Tatarie (1922-1992), rassemblait en 1991, sur un territoire de 68 000 kilomètres carrés, une population de 3 679 400 personnes. Les Tatars, qui appartiennent au rameau turc de la famille ethno-linguistique altaïque, étaient, en 1926, dans l'ensemble de l'Union soviétique, au nombre d'environ 3 311 000, alors que la population totale de la Tatarie ne s'élevait alors qu'à 2 800 000 personnes. En 1970, la tendance s'était encore accentuée : sur 5 931 000 Tatars recensés pour l'ensemble de l'Union soviétique, seuls 1 536 000 vivaient en Tatarie, où ils étaient à peine plus nombreux que les Russes. Les Tatars sont également nombreux dans les régions voisines de Russie, au Kazakhstan et en Ouzbékistan. C'est que l'installation des Russes en Tatarie, commencée au lendemain de la prise de Kazan par les armées du tsar en 1552, s'est poursuivie constamment, la découverte du pétrole au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ayant contribué à accroître fortement l'importance numérique du groupe slave vivant à l'intérieur des frontières de la Tatarie. Après l'éclatement de l'URSS, les Tatars ne représentaient encore que 48 % de la population, contre 43 % pour les Russes. Selon le recensement de 2002, il y a 2 000 116 Tatars, 1 492 602 Russes, 126 532 Tchouvaches.

Site officiel : www.tatar.ru
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La République d'Ossétie du Nord-Alanie ou Ossétie du Nord-Alanie (en russe : Республика Северная Осетия-Алания, Respoublika Severnaïa Ossetiïa-Alaniïa), plus souvent appelée Ossétie du Nord, est une république de la Fédération de Russie, située en Ciscaucasie. Elle a pour voisins la république d’Ingouchie à l’Est, la république de Kabardino-Balkarie à l’Ouest, le territoire de Stavropol au Nord, et la Géorgie et l’Ossétie du Sud au Sud. Sa capitale est Vladikavkaz (dont le nom est parfois francisé en « Vladicaucase »).


Histoire
L'Ossétie fit partie des premiers territoires du Nord Caucase à passer sous domination russe, à partir de 1774, et la capitale, Vladikavkaz, a été le premier avant-poste militaire dans la région. Vers 1806, l'Ossétie était sous le contrôle complet de la Russie. En 1921, elle fit partie de l'éphémère République soviétique des Montagnes. Les territoires ossètes reçurent le statut de région autonome en 1924 et, en 1936, ils furent réorganisés en une République socialiste soviétique autonome.

La dissolution de l'Union soviétique pose un problème particulier à une Ossétie déjà coupée en deux, sa partie nord constituant une république de la Fédération de Russie, et sa partie du sud intégrée à la Géorgie. En obtenant son indépendance en 1991, la Géorgie supprime l'autonomie de l'Ossétie du Sud. Celle-ci fait sécession en 1992. Une grande partie de la population traverse la frontière pour se réfugier en Ossétie du Nord. De nombreux réfugiés d'Ossétie du Sud s'établissent en Ossétie du Nord, déclenchant des conflits avec la population ingouche majoritaire dans le district de Prigorodny.

Historiquement, la région du district de Prigorodny sur la rive droite de la rivière Terek faisait partie de l'Ingouchie. Elle a été rattachée à l'Ossétie du Nord par Staline en 1944 après la déportation des Ingouches en Asie centrale. Bien que les Ingouches ont par la suite été autorisés à retourner sur leurs terres, le territoire lui-même n'a jamais été rendu à l'Ingouchie, provoquant de vives tensions dans la région. Une loi promulguée en 1982 a même interdit de délivrer aux Ingouches un permis de résidence dans la république. L'afflux massif de réfugiés ossètes en provenance de Géorgie au début des années 1990 et le conflit qui s'ensuivit entre les deux groupes rivaux pousse beaucoup d'Ingouches à se réfugier en Ingouchie. Malgré les efforts entrepris pour résoudre le problème des réfugiés, le conflit entre les deux républiques n'est toujours pas résolu. L'Ossétie du Nord doit non seulement faire face aux conséquences du conflit en Ossétie du Sud mais doit également traiter le problèmes des réfugiés et des débordements occasionnels de la guerre en Tchétchénie voisine.

Site officiel : www.rso-a.ru
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La République de Sakha (également appelée Yakoutie ou Iakoutie ; en russe : Республика Саха, Respoublika Sakha, ou Якутия, Iakoutiïa ; en iakoute : Саха Республиката, Sakha Riespublikata) est un sujet fédéral de Russie situé dans le nord-est de la Sibérie. Avec une superficie de 3,1 millions de km2 elle représente près du cinquième de l'ensemble du territoire russe. Un climat particulièrement froid (température moyenne de -40°C en janvier dans la capitale régionale Iakoutsk) et l'éloignement des grands centres de peuplement ont limité son développement. La région a une population de 950 000 habitants concentrée en majorité dans les quelques centres urbains existants. Jusqu'aux années 1930 la Iakoutie est restée peuplée en majorité par les peuples indigènes, en majorité Iakoutes, pratiquant l'élevage. La mise en exploitation de mines d'or puis après la Seconde Guerre mondiale de mines de diamant et de charbon ont entrainé l'afflux de nombreux travailleurs russes attirés par les salaires destinés à compenser la difficulté des conditions de travail. La dissolution de l'URSS et la crise économique qui s'en est suivie ont entrainé le reflux de nombreux émigrants mais également des velléités d'autonomie de la part du gouvernement régional iakoute. Comme pour d'autres régions une reprise en main a été opérée par le pouvoir central russe sous la conduite de Vladimir Poutine. La région se classe au 3e rang en Russie pour la taille de ses réserves de matières premières (surtout gaz, charbon)[1] : mais leur exploitation est rendue difficile par le climat (froid extrême, pergélisol) et l'éloignement des centres de consommation. L'économie de la république est aujourd'hui fortement tributaire de ses ressources minières : les diamants bruts et taillés représentent une part prépondérante des exportations de Sakha (84%) devant le charbon (15%) et l'or[2]. Le PIB par habitant est élevé (66% supérieur au PIB moyen russe en 2004) mais le coût de la vie l'est également car une grande partie des produits de consommation doivent être importés à grands frais de régions éloignées.

Géographie
La Iakoutie a une superficie de 3 103 200 millions de km² 2 500 km d'est en ouest et 2 000 km du nord au sud. Son territoire a une superficie équivalente à celle de l’Inde, et représente pratiquement un cinquième de la surface de la Russie. Près de 40% de ce territoire se situe au nord du cercle arctique. La région est délimitée au nord par la mer de Laptev et la mer de Sibérie orientale mers bordières de l’océan Arctique, à l'ouest par le Kraï de Krasnoïarsk, au sud par l'oblast d'Irkoutsk, le Kraï de Transbaïkalie et l'oblast d'Amour à l'est par le Kraï de Khabarovsk, l'oblast de Magadan et le district autonome de Tchoukotka.

La Iakoutie est une région plutôt montagneuse. Le plateau de Sibérie centrale occupe tout l'ouest du cours de la Léna avec une altitude moyenne de 600 à 800 mètres. À l'est de la Léna deux arcs montagneux se succèdent : les monts de Verkhoïansk qui culminent à 2 389 mètres et les monts Tcherski qui culminent au mont Pobeda (3 147 mètres) plus haut sommet de la république. Dans le sud les principaux reliefs sont le plateau de l'Aldan et les monts Aldan-Outchour qui culminent à 2 242 mètres. Les principales plaines sont situées sur les rives de l'océan Arctique (plaine de la Kolyma sur le cours inférieur de la Kolyma) et autour de la capitale régionale Iakoutsk (plaine de Iakoutsk).

La mer de Laptev et la mer de Sibérie occidentale qui forment la limite nord de la Iakoutie ne sont libres de glace que durant 2 mois dans l'année. Une ligne de cargo (Route maritime du nord) assurait autrefois à grands frais durant l'été la desserte du port de Tiksi sur le delta de la Léna. Depuis l'effondrement de l'URSS la ligne ne va pas au-delà de Doudinka.

Les mers bordières comprennent trois groupes d'îles inhabitées situés dans l'Océan Arctique. Le plus important est l'archipel de Nouvelle-Sibérie composé d'une quinzaine d'îles principales d'une superficie totale de 35 797 km². A la limite est de la république on trouve les îles Béguitchev (environ 1 800 km²) et à la limite ouest les îles Medvéji (60 km²).

Sur le plan géologique, la Iakoutie est constituée de terrains très anciens en particulier le plateau de Sibérie centrale qui est une des zones continentales les plus anciennes de la planète et dans lequel se trouvent les gisements de diamants qui font la richesse de la région. Les structures géologiques de la Iakoutie sont particulièrement complexes et très riches en minerais de toutes sortes. La Iakoutie est en particulier connue pour ses gisements d'or exploités depuis plus d'un siècle et demi situés dans les bassins fluviaux de l'Aldan, l'Indiguirka et la Iana ainsi que pour ses gisements d'étain dans le nord-est et ceux de gaz et de pétrole dans la vallée de la Vilioui. La capitale régionale Iakoutsk se situe à environ 6 000 km de Moscou et 1 600 km de Vladivostok.

Site officiel : www.sakha.gov.ru
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La République de Mordovie ou Mordovie (en russe : Респу́блика Мордо́вия, Respoublika Mordoviïa) est une république, sujet de la Fédération de Russie. Les Mordves sont un peuple de langue finno-ougrienne soumis en 1551 par Ivan IV le Terrible après la prise de Kazan. La Mordovie avait le statut de république socialiste soviétique autonome au sein de la république socialiste fédérative soviétique de Russie entre 1930 et 1991. Elle a obtenu le statut de république de la fédération russe en 1991. Sa capitale est Saransk et son président se nomme Nikolaï Merkouchkine. En 2002, la population comptait 888 766 habitants sur un territoire de 26 200 km2.


Site officiel : www.e-mordovia.ru
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La République des Maris ou Mari El (en russe : Респу́блика Мари́й Эл, Respoublika Mari El ; en mari : Марий Эл Республик) est une république, sujet de la Fédération de Russie. La république des Maris se situe à l'est de Moscou, au nord de la Volga. La République des Maris est située à 600 km à l'est de Moscou, sur le cours moyen de la Volga, principalement au nord du fleuve. Les habitants autochtones, les Maris, sont majoritairement des païens animistes qui ont su résister à la christianisation ainsi qu'aux répressions tsaristes et communistes. Sa capitale est Iochkar-Ola et son président se nomme Leonid Markelov. En 2002, sa population comptait 727 979 habitants sur un territoire de 23 200 km2.

Site officiel : www.gov.mari.ru
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La République des Komis ou République komie (en russe : Респу́блика Ко́ми, Respoublika Komi) est une république, sujet de la Fédération de Russie. Les Komis, peuple autochtone, constituent environ 25 % de la population. La république est bordée, à l'ouest, par l'oblast d'Arkhangelsk, au nord, par la Nénétsie, à l'est, par les districts autonomes des Iamalo-Nénètses et des Khantys-Mansis et, au sud, par les oblasts de Kirov et de Sverdlovsk et le krai de Perm.

La république des Komis, avec une superficie de 415 900 km2, occupe une surface grande comme les trois quarts de la France métropolitaine. Elle s'étend entre 59°12' et 68°25' de latitude nord et entre 45°25' et 66°10' de longitude est. Son territoire est donc traversé par le cercle polaire Arctique. La distance maximum nord-sud est de 785 km et est-ouest de 695 km. La forêt occupe environ 70 % du territoire de la république et les marais environ 15 %. Quelques 32 800 km2 de son territoire ont été reconnus comme Patrimoine mondial de l'UNESCO et font l'objet à ce titre d'une protection renforcée. Il s'agit des forêts vierges de Komi situées dans les montagnes de l'Oural septentrional. Elles constituent la plus vaste étendue forestière en Europe restée à l'état sauvage.

Site officiel : www.rkomi.ru
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La République de Karatchaïévo-Tcherkessie ou Karatchaïévo-Tcherkessie , également République des Karatchaï-Tcherkesses (en russe : Карача́ево-Черке́сская респу́блика, Karatchaïevo-Tcherkesskaïa respoublika) est une république russe du Caucase septentrional. Sa capitale se nomme Tcherkessk et son président est Boris Ebzeïev. En 2002, sa population comptait 439 470 habitants sur un territoire de 14 100 km2.

Site officiel : www.kchr.info
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La République de Kalmoukie ou Kalmoukie (en russe : Республика Калмыкия, Respoublika Kalmykiïa ; en kalmouk : Хальм Тангч, Haljmg Taŋč) est une république, sujet de la Fédération de Russie qui présente la particularité d'être le seul État européen (à l'ouest de l'Oural) dont la population est majoritairement de langue mongole, les Kalmouks, et de religion bouddhiste. Sa capitale est Elista et son président est Kirsan Ilioumjinov. En 2002, la population est de 292 410 habitants sur un territoire de 76 100 km2.

Histoire
La population de la Kalmoukie est principalement constituée, sur le plan ethnique, de Kalmouks, c'est-à-dire les descendants de Mongols originaires du Turkestan chinois, en Asie centrale, qui furent refoulés vers l'ouest par l'Empereur chinois au XVIIe siècle. Ils s'établirent alors dans la région du delta de la Volga aux alentours d'Astrakhan.

Au XVIIIe siècle, certains d'entre eux initièrent une migration vers leurs territoires ancestraux. Le petit nombre qui atteignit la Chine est aujourd'hui appelé Oïrats (terme qui désigne l'alliance des Mongols occidentaux). Ceux qui restèrent dans la région de la mer Caspienne se désignèrent alors sous le nom de Kalmyks (littéralement « ceux qui sont restés »). Les Kalmouks, soumis aux Tsars puis au régime soviétique, se sont lentement sédentarisés tout en gardant leur culture et leur langue. Lénine était d’origine kalmouke par ses grands-parents paternels. Au début du XXe siècle, de nombreux Kalmouks engagés dans l'armée des Russes blancs ont dû fuir la Russie après la révolution bolchévique. Quelques dizaines de milliers d'entre eux ont aujourd'hui la nationalité française. Jean Djorkaeff, père de Youri Djorkaeff, est d'origine kalmouke. D'autres ont gagné les États-Unis. Enfin, une minorité kalmouke convertie à l'Islam vit aujourd'hui au Kirghizstan.

Site officiel : www.kalm.ru
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La République de Kabardino-Balkarie, Kabardino-Balkarie ou Kabardo-Balkarie (en russe : Кабарди́но-Балка́рская Респу́блика) est une république autonome située dans la région du Caucase. C’est l'une des sept républiques autonomes caucasiennes de la Fédération de Russie (avec la Tchétchénie, le Daguestan, l'Ossétie-du-Nord, l'Ingouchie, la Karatchaïévo-Tcherkessie et l'Adyguée) qui se trouvent pour l'essentiel au nord du territoire caucasien (Ciscaucasie). Sa capitale est Naltchik et son président est Arsen Kanokov. En 2002, sa population comptait 901 494 habitants sur un territoire de 12 500 km2.

Géographie
La région du Caucase couvre environ 440 000 km² et comprend une chaîne de montagnes formant une barrière étirée sur 1 250 km qui s'élève à plus de 4 000 m dans sa partie centrale. Au sud, la Transcaucasie est constituée de trois États devenus indépendants en 1991 à la chute de l'Union soviétique : la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Les Kabardes et les Balkars se partagent le territoire de cette république autonome (12 500 km²) sur le versant nord du Caucase, où s’élève le point culminant de la chaîne, le mont Elbrouz (5 633 m). Ils pratiquent traditionnellement l’élevage des chevaux et des moutons. Dans les vallées fertiles, qui ont reçu un aménagement hydro-électrique, ils cultivent les céréales, les vignes et les agrumes.

Population
Capitale : Naltchik (235 000 habitants en 1995) Population : 543 000 habitants en 1970, 760 000 habitants en 1990, 785 000 habitants en 1995 et 901 494 en 2002 (Kabardes 55,3 %, Russes, 25,1 %, Balkars 11,6 %, Ossètes 1,1 %, Ukrainiens 0,8 %, autres peuples 6,1 %).

Histoire
* Le territoire fut annexé par la Russie en 1557.
* 1er septembre 1921 : création de la région autonome des Kabardes ou Kabardins (Tcherkesses orientaux) ;
* 1922 : création de la région autonome de Kabardino-Balkarie;
* 5 décembre 1936 : création de la république autonome de Kabardino-Balkarie ;
* 30 décembre 1991 : tenue d’un référendum pour la création de la République de Balkarie. Le congrès du peuple restaure l’État de Balkarie.
* 26 septembre 1992 : manifestation anti-russe à Naltchik, après l’arrestation du président de la “Confédération des peuples montagnards du Caucase”. Le pays fait partie de la “poudrière caucasienne”. La liberté de la presse n’est actuellement pas respectée en Kabardino-Balkarie.

Site officiel : www.nalnet.ru
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La République d'Ingouchie (en russe : Респу́блика Ингуше́тия, Respoublika Ingouchetiïa ; en ingouche : Гiалгiай Мохк) est une république, sujet fédéral de la Fédération de Russie. S’étirant sur 150 km, les montagnes du Caucase parcourent le territoire de la république. La capitale est Magas et son président se nomme Iounous-Bek Evkourov. En 2002 sa population comptait 467 294 habitants sur un territoire de 4 000 km2.


Site officiel : www.ingushetiya.ru
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La République du Daguestan, Daguestan ou Daghestan (en russe : Республика Дагестaн, Respoublika Daguestan) est une république, sujet fédéral de la Fédération de Russie. C'est la plus grande république de Ciscaucasie, à la fois en superficie et en population. Le Daguestan est situé dans les montagnes du Nord Caucase. C'est la partie la plus au Sud de la Russie. Dans le Caucase, le Daguestan occupe essentiellement la partie orientale des hauts plateaux que prolonge, au nord, une plaine au climat semi-aride. Sa capitale est Makhatchkala et son président est Moukhou Aliev. En 2002, 2 576 531 habitants sur un territoire de 50 300 km2.

La plupart du territoire de la république est montagneux, avec les grandes montagnes caucasiennes couvrant le sud. Le point culminant est le pic de Bazardiouziou à 4 466 m. Le Daguestan est longtemps resté à l'abri de ses hautes montagnes, comme ignoré du monde. Ce relatif isolement lui a permis de sauvegarder sa culture et son originalité artistique. Le terrain montagneux empêchant les voyages et les communications, le Daguestan est d'une diversité ethnique peu commune, et encore largement tribal. Contrairement aux autres parties de la Russie, la population du Daguestan augmente rapidement, principalement du fait de l'immigration.



Site officiel : www.e-dag.ru
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La République de Bouriatie (en russe : Республика Бурятия, Respoublika Bouriatiïa ; en bouriate : Буряад Республика, Bouriaad Respoublika ) est un sujet de la Fédération de Russie constituant une des Républiques de Russie). Elle borde la rive sud du lac Baïkal , ce lac étant « La Mer Sacrée » des Bouriates. Plus de 100 nationalités et groupes ethniques différents peuplent la Bouriatie, parmi lesquels des Russes (69,9%), des Bouriates (24 %), des Ukrainiens (2,2 %), des Tatars (1 %) et des Biélorusses (0,5 %) (statistiques du recensement de 1999). Sa capitale est Oulan-Oude et son président est Viatcheslav Nagovitsine. En 2002, cette république comptait 981 238 habitants sur 351 300 km2.

Géographie
Autrefois les Bouriates vivaient en tribus dont la majorité des membres étaient parents. À la tête de chacune d’elles se tenait un prince dont le pouvoir se transmettait héréditairement. La terre était à la disposition de tous, mais le bétail relevait de la propriété privée. Peu à peu, un groupe de princes dirigeants, constitués de riches possédants, émergea et prit l’ascendant sur des princes subalternes, eux-mêmes exploitant les populations les plus pauvres. Il en résulta que, vers le XVIIe siècle, les Bouriates évoluèrent d'un système Communautarisme identitaire au régime féodaliste. Autre originalité de la culture bouriate, il existait une tradition de vengeance de sang qui sanctionnait d’une amende "anza" toutes sortes de crimes et notamment le meurtre. Parfois l'affaire pouvait s'arranger grâce à un serment prêté à un endroit sacré, mais généralement le non-paiement immédiat de cette amende amenait à une exécution.

Au XVIIe siècle, un ambassadeur russe, Starkoff, rapporta du thé à la cour du tsar et ainsi débuta le commerce de thé entre la Russie et la Chine. Il devint vite la boisson la plus populaire des Russes et fut acheminé la voie commerciale des caravanes entrée dans l'histoire sous le nom de : « Grande Route du thé ». Le thé était transporté à Irkoutsk, devenu le carrefour des voies marchandes entre l’Europe et l’Asie, à travers le territoire bouriate et le lac Baïkal. Généralement la caravane voyageait pendant plus d'un an. D’Irkoutsk, le thé était expédié aux foires de Tobolsk, de Tioumen, de Nijni Novgorod et de bien d'autres villes avant d’être finalement distribué à travers toute la Russie. La longueur totale de la route du thé représentait 9 à 10 000 kilomètres et par son chiffre d'affaires elle occupait la deuxième place, directement derrière la route de la soie.

Histoire
Nés d’un brassage entre populations chamanistes indigènes et nomades mongols aux IXe et Xe siècles, les Bouriates développèrent une culture propre et une version teintée de chamanisme du bouddhisme tibétain. Soumis par Gengis Khan au XIIe siècle, ils demeurèrent inféodés aux Mongols pendant trois décennies. Lorsque les Mongols, au sud et à l’est, se soumirent aux Mandchous, les Bouriates, au nord, mirent fin à leur alliance avec eux. Isolés face à la coalition des Mongols et des Mandchous, ils décidèrent de se placer sous la tutelle de l’empire russe. Les princes bouriates devinrent des officiers de l’armée tsariste et la cavalerie bouriate brisa les oppositions locales avec le soutien des troupes russes. Bon nombre de Mongols fuirent vers le sud le "nettoyage ethnique", les autres étant assimilés de force. La République de Bouriatie fait aujourd'hui partie des entités constitutives de la Fédération de Russie.

Site officiel : http://egov-buryatia.ru
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La République de Bachkirie (en russe : Республика Башкортостан, Respoublika Bachkortostan ; en bachkir : Башкортоста́н Респу́бликаһы) ou Bachkortostan (connue au temps de l'URSS sous le nom de République socialiste soviétique autonome de Bachkirie) est un sujet de la Fédération de Russie. Sa capitale est Oufa et son président est Mourtaza Rakhimov. En 2002, cette république comptait 4 104 336 habitants sur 143 600 km2.

Géographie
Située dans la partie européenne de la Russie, sur le versant occidental de l’Oural méridional, la Bachkirie a une superficie de 143 600 km². Les collines et les plaines occupent environ deux tiers du territoire, les Monts Oural bachkirs un quart. Le point culminant est le Mont Yamantau (1 640 mètres). Les forêts couvrent plus d'un tiers de la région. Le climat est continental, avec des étés chauds et humides et des hivers modérément froids. Les températures moyennes sont de -18 °C en janvier et +18 °C en juin. La population s’élève à environ 4,1 millions d’habitants, répartis en différents groupes ethniques, dont les principaux sont : les Russes (39 %), les Tatars (28 %), les Bachkirs (22 %), les Tchouvaches (3 %) et les Maris (3 %). La capitale est Oufa, située à 1 519 km de Moscou.

Les religions prédominantes de la Bachkirie sont l’islam (surtout pratiqué par les Bachkirs et les Tatars), l’orthodoxie officielle (surtout pratiquée par les Russes), l’orthodoxie vieille-croyante (surtout pratiquée par les Russes) et le marla (pratiqué presque exclusivement par les Maris). La république est riche en ressources naturelles et minières : elle dispose en particulier de pétrole, de gaz naturel, de mines (fer, manganèse, lignite, cuivre, zinc, sel gemme), elle a également de nombreuses carrières de pierre et de matériaux de construction. Le gouvernement soviétique construisit de nombreuses complexes industriels pour exploiter ces ressources. Les métiers traditionnels bachkirs, l’élevage et l’apiculture, restent d’importantes activités économiques.

Histoire
Les premiers humains ayant laissé quelques traces furent les semi-nomades de la civilisation Yamna, au début de l'Âge du bronze (entre le 36e et le 23e siècle avant J.-C.), que l'on pense pouvoir rattacher aux civilisations Proto-indo-européennes. Vinrent ensuite, notamment, la civilisation d'Abashevo (entre les 17e et 16e siècle avant J.-C.) et la civilisation de Srubna (entre les 16e et 12e siècles avant J.-C.)Toutes ces cultures (Yamna, Srubna, Abashevo, etc.) enterraient leurs morts dans des sortes de tumulus appelés Kourganes ; on les nomme alors de manière générique, les cultures des Kourganes, bien qu'elles eussent probablement été extrêmement différentes les unes des autres.

Une première mention historique datant de l’an 500 (la chronique de Derbent-Namé) appelle cette région « Magna Hungaria », la Grande Hongrie. Vers l’an 900, le pays fut colonisé par un peuple touranien à l’origine nomade, les Bachkirs, qui donna son nom au pays. Au cours du XIIIe siècle, le pays passa sous la domination de la Horde d'Or, puis sous la domination du Khanat de Kazan.En 1552 Kazan tomba aux mains d’Ivan le Terrible ; le territoire de ce qui allait devenir la Bachkirie sombra dans l'anarchie et devint l’enjeu d’âpres luttes entre différents peuples de la steppe. Entre 1554-1557, des délégués de tribus bachkires approchèrent le Tsar afin d’intégrer volontairement ce qui était alors la Moscovie.

En 1574, les Russes fondèrent la ville d’Oufa, devenue depuis capitale de la république.Dans les siècles qui suivirent, de nombreux soulèvements locaux éclatèrent en opposition à la mainmise croissante, politique et démographique, des Russes. Les Bachkirs renoncèrent définitivement à la vie nomade au XIXe siècle. Ils adoptèrent alors le mode de vie agricole qui reste leur principal moyen de subsistance. Le clan traditionnel à base de la structure sociale a largement disparu.

La Bachkirie fut un important champ de bataille lors de la Guerre civile Russe. Le 23 mars 1919, dans le cadre du nouveau régime communiste, la Bachkirie devint la première république autonome créée au sein de la RSFSR.En 1990, la république de Bachkirie se proclama indépendante de l’Union soviétique et en 1992, elle déclara son indépendance totale. Mais deux ans plus tard, le Bachkortostan accepta de rester dans le cadre législatif de la Fédération de Russie, à condition que les domaines de compétences respectifs de la Fédération et de ses états membres soient préalablement clairement définis. Le Président du Bashkortostan est Mourtaza Rakhimov depuis 1993.

Site officiel : www.bashkortostan.ru
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La République de l'Altaï (en russe : Респу́блика Алта́й, Respoublika Altaï) est un sujet fédéral de la Fédération de Russie (une république). La république de l'Altaï est un territoire montagneux aux paysages pittoresques, une sorte de « Tibet russe » situé au centre de l'Eurasie à la jonction de différents États, écosystèmes et cultures. La capitale de la république est Gorno-Altaïsk, elle se trouve à environ 100 km au sud de Biïsk sur le Transsibérien. C’est l’ancien Haut-Altaï. La république est située au centre même de l'Asie à la jonction de la taïga sibérienne, des steppes de Kazakhstan et du désert de la Mongolie. Les forêts couvrent environ 25% du territoire de la république. Sa capitale est Gorno-Altaïsk et son président Alexandre Berdnikov. En 2002, la république comptait 202 947 habitants sur un territoire de 92 600 km2.

Site officiel : www.altai-republic.com
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La République de Carélie (en russe : Республика Карелия, Respoublika Kareliïa ; en finnois : Karjalan tasavalta ; en carélien : Karjalan tazavaldu ; en vepse : Karjalan Tazovaldkund) est une république, sujet fédéral de la Fédération de Russie. La république est située dans la partie nord-ouest de la Fédération de Russie, en position intermédiaire entre les bassins des mers Blanche et Baltique. La côte de la Mer Blanche s'étend sur 630 km. Sa capitale est Petrozavodsk et son président Sergueï Katanandov. Cette république comptait 716 000 habitants en 2002 sur un territoire de 180 500 km2

La plus grande partie du territoire de la république (148 000 km² ou 85 %) est constituée de réserves forestières d'État. Il y a 60 000 lacs en Carélie. Les lacs et marécages de la république contiennent environ 2 000 km³ d'eau douce de très bonne qualité. Les lacs Ladoga et Onega sont les plus grands d'Europe. On trouve une cinquantaine de minerais utiles en Carélie, situés dans plus de 400 gisements et couches métallifères. Les ressources naturelles de la république comprennent entre autres le minerai de fer, les diamants, le vanadium et le molybdène.

La langue carélienne est proche du finnois. Malgré le fort attachement des Caréliens à leur culture fennique (la Carélie est le berceau du Kalevala), le carélien ne bénéficie pas du statut de langue officielle. En revanche, le finnois est, derrière le russe, la seconde langue nationale. Il n'existe plus beaucoup de Caréliens parlant carélien (environ 10% de la population).

Site Officiel : www.gov.karelia.ru
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La République d'Adyguée (en russe : Респу́блика Адыге́я, Respoublika Adygueïa ; en adyguéen : Адыгэ Республик, Adəgă Respoublik ; de nombreuses versions existent pour la forme française : Adyguéie, Adyghée, Adyguie etc., ainsi que république des Adyguéens) est un sujet de la Fédération de Russie. Elle présente la particularité d'être enclavée dans le Krai de Krasnodar. Sa capitale est Maikop et son président Aslantcheri Tkhakouchinov. Cette république comptait 447 109 habitants en 2002 sur 7 600 km2.

Site officiel : www.adygheya.ru
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Les Républiques autonomes de Russie
Les républiques forment une catégorie particulière des sujets fédéraux de Russie, ces unités administratives qui découpent le territoire de la Fédération. Au nombre de 21 (sur 83 sujets fédéraux), elles se caractérisent par une autonomie assez large. Les républiques sont les membres les plus autonomes de la Fédération de Russie. Si elles envoient comme les autres sujets fédéraux deux délégués au Conseil fédéral (la chambre haute de la Fédération), elles possèdent leurs propres constitution, président et législature. Elles possèdent également le droit d'établir leurs propres langues officielles.

Les républiques peuvent virtuellement se comporter en États indépendants, ne dépendant de la Fédération que pour certaines affaires, comme les affaires étrangères. Elles ne possèdent pas non plus la souveraineté sur leur territoire. En théorie, les républiques ont un droit de sécession ; la situation de la Tchétchénie, qui a déclaré son indépendance en 1991 et connaît depuis une guerre entre le pouvoir central et les indépendantistes, tendrait à montrer que l'utilisation de ce droit est relativement complexe.

Liste des Républiques autonomes de Russie:
1. Adyguée
2. Altaï
3. Bachkirie
4. Bouriatie
5. Daguestan
6. Ingouchie
7. Kabardino-Balkarie
8. Kalmoukie
9. Karatchaïévo-Tcherkessie
10. Carélie
11. Komis
12. Maris
13. Mordovie
14. Sakha
15. Ossétie-du-Nord-Alanie
16. Tatarstan
17. Touva
18. Oudmourtie
19. Khakassie
20. Tchétchénie
21. Tchouvachie
Moldavie-Transnistrie: rencontre des présidents fin décembre.
TIRASPOL - Le président moldave Vladimir Voronin et le leader de la république auto proclamée de Transnistrie (sur le territoire moldave) Igor Smirnov auront une rencontre le 24 décembre à Tiraspol, a annoncé lundi le service de presse de M.Smirnov.

Le chef de la diplomatie transnistrienne Vladimir Iastrebtchak a informé le leader de la république des préparatifs de la prochaine rencontre qui se déroulera mercredi matin à Tiraspol, selon le service de presse du ministère républicain des Affaires étrangères.

La semaine dernière, le président Voronin a annoncé qu'il présenterait à M.Smirnov un projet de loi sur le statut de la Transnistrie au sein de la Moldavie. Dans le même temps, le leader transnistrien attend une réaction du président moldave au projet de l'accord d'amitié et de coopération entre la Moldavie et la Transnistrie soumis à M.Voronin en avril dernier.

Il s'agit de la deuxième rencontre de MM.Voronin et Smirnov en 2008. La première entrevue des présidents moldave et transnistrien en sept ans s'est tenue le 11 avril dernier à Bendery, petite ville située dans la zone tampon entre la Moldavie et la Transnistrie. Les deux hommes ont convenu d'intensifier les négociations Chisinau-Tiraspol sur le problème transnistrien. Depuis, ils n'ont pas réussi à s'entendre sur l'organisation de nouvelles rencontres.

Après la chute de l'URSS, plusieurs régions moldaves de la rive gauche du Dniestr, alarmées par les déclarations des milieux radicaux de Chisinau sur un éventuel rattachement de la Moldavie à la Roumanie, ont proclamé la création de la République moldave de Transnistrie. Les autorités moldaves se sont opposées à cette démarche et ont tenté d'introduire des troupes dans la république autoproclamée, ce qui a déclenché un conflit armé de plusieurs mois.

La paix dans la zone du conflit est actuellement maintenue par une Force unifiée comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien. La République de Transnistrie cherche toujours à accéder à l'indépendance, tandis que Chisinau lui propose une large autonomie. Les négociations menées avec la participation de médiateurs étrangers au format "5+2" (Moldavie, Transnistrie, Russie, Ukraine et OSCE, plus l'UE et les États-Unis en qualité d'observateurs) ont été suspendues en février 2006.
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