samedi 26 mars 2011

Le parlement russe ratifie l'accord frontalier avec la Norvège
La chambre basse du parlement russe, la Douma, a ratifié vendredi l'accord sur la délimitation des frontières maritimes entre la Russie et la Norvège en mer de Barents, confirmant la volonté de Moscou de coopérer dans cette région présumée riche en hydrocarbures. Conclu en avril 2010 entre le président russe Dmitri Medvedev et le premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, l'accord met fin à un différend de 40 ans entre les deux États portant sur près de 176 000 kilomètres carrés.

L'accord a été approuvé par 311 députés, tous membres du parti au pouvoir Russie unie, dirigé par le premier ministre Vladimir Poutine. 57 députés se sont prononcés contre la ratification, jugeant que le document allait à l'encontre des intérêts de la Russie.

Voté à l'unanimité par les députés norvégiens le 8 février, il doit encore être adopté définitivement par le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) et promulgué par le président Dmitri Medvedev pour entrer en vigueur et permettre d'entamer la prospection des fonds sous-marins.

D'énormes gisements d'hydrocarbures se trouvent de part et d'autre de la zone objet de l'accord, avec le champ gazier Chtokman côté russe et les champs Snoehvit et Goliat côté norvégien. Selon l'Institut de géophysique américain (US Geological Survey), l'Arctique dans son ensemble pourrait receler 13% des réserves de pétrole et 30% des réserves de gaz naturel pas encore découvertes de la planète.

mardi 8 mars 2011

Les Russes s'opposent à une intervention en Libye
La Russie est contre toute ingérence militaire étrangère en Libye, a déclaré, lundi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, alors que les appels en faveur d'un soutien militaire aux rebelles opposés au régime de Muammar Kadhafi se multiplient à Washington. "Nous ne considérons pas l'ingérence étrangère, surtout militaire, comme un moyen de résoudre la crise en Libye. Les Libyens doivent résoudre eux-mêmes leurs problèmes", a déclaré Serguei Lavrov, cité par les agences russes.

L'administration du président américain Barack Obama examine à ce stade "toutes les options", y compris militaires, dans la crise libyenne et a réitéré ses appels au départ du colonel Kadhafi. L'influent sénateur républicain John McCain ainsi que le sénateur démocrate John Kerry se sont prononcés pour l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye pour réduire la marge de manoeuvre du régime Kadhafi. Les diplomates français et britanniques travaillent de leur côté sur un projet de résolution imposant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, qu'ils veulent présenter "assez vite" aux quinze pays du Conseil de sécurité de l'ONU, a affirmé lundi un diplomate sous couvert d'anonymat.

Réticente dans un premier temps à se joindre aux condamnations occidentales des violences en Libye, la Russie a voté fin février en faveur d'une résolution de l'ONU imposant des sanctions sévères au régime du colonel Kadhafi, notamment un embargo sur la vente d'armes à la Libye. Serguei Lavrov a souligné lundi que les crimes contre les civils en Libye ne devaient pas "rester impunis". La Libye, pays avec lequel Moscou a entretenu des relations étroites pendant la guerre froide, est en proie depuis le 15 février à une révolte sans précédent contre le colonel Kadhafi. Cette situation va entraîner pour la Russie "un manque à gagner de 4 milliards de dollars de ventes d'armes" en raison des sanctions de l'ONU, a déjà fait valoir Sergueï Tchemezov, patron de l'entreprise publique russe Rostekhnologuii chargée des ventes d'armes.

mercredi 2 mars 2011

Russie Le Bolchoï remis en beauté
Le célèbre théâtre Bolchoï, fermé depuis 2005, a annoncé hier que les grands travaux de rénovation étaient achevés à 90 %, et dévoilé à la presse le plafond historique et les loges dorées refaits à neuf. La restauration doit conférer à l’établissement construit en 1856, mais remanié par les bolcheviques, son aspect initial. Le théâtre, gloire de la culture russe, peut accueillir jusqu’à 2000 spectateurs.

Un habitant de la république de Carélie (nord-ouest de la Russie) va bientôt être jugé pour le meurtre de dix sans-abri qu’il a avoué avoir commis pour « nettoyer la société ». Originaire de la ville de Seguej, l’homme a reconnu avoir tué à la fin des années 1990 une dizaine de sans-abri et des alcooliques qui, selon lui, « gâchaient le paysage ». Les corps de dix personnes frappées à mort avec un bâton ont été retrouvés au cours des trois dernières années dans une forêt, près de Seguej.
Russie: la “militsia” redevient la “politsia”
Nous n’avons pas besoin de la police”, voilà ce qui était inscrit sur la pancarte d’un opposant au régime russe. Il s‘était posté ce mardi devant le ministère de l’Intérieur. Dans cette petite phrase, il fallait voir la nuance, “nous n’avons pas besoin de la police” qu’elle porte le nom de Militsia ou de politsia.

Provocation, le jour ou la Russie rebaptisait sa police. Cette dernière retrouve donc son ancien nom “politsia”, perdu en 1917 avec la révolution Bolchevique. Ce changement de nom intervient dans le cadre d’une vaste réforme à présent en vigeur. Les décrêts le validant ayant été signés ce mardi par le Président russe Dmitri Medvedev.

Outre ce changement d’appellation, la réforme prévoit entre autre une réduction des effectifs de police et une hausse des salaires. Mais ces modifications laissent certains perplexes, “pourquoi tous ces changement, c’est simplement sur le papier. Ce sont les hommes qu’il faudrait changer”, explique un homme. Et comme pour en rajouter une couche, un collectif russe a diffusé ce mardi une vidéo sur internet. Une campagne baptisée “Embrasse les Flics”. Objectif affiché, aider les policière russes à s’adapter à la nouvelle réforme.
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