vendredi 24 juin 2011

Nucléaire: la Russie investit 374M€
Le groupe public russe de l'énergie atomique (Rosatom) va dépenser en 2011-2012 plus de 374 millions d'euros pour assurer la sûreté des centrales nucléaires du pays, a indiqué vendredi son patron, alors qu'un rapport officiel obtenu par l'AFP reconnaît qu'elles sont vulnérables.

"Nous devons mettre les vieilles centrales aux normes actuelles post-Fukushima", a déclaré Sergueï Kirienko, cité par l'agence Ria Novosti, lors d'une rencontre avec le Premier ministre russe Vladimir Poutine. "Nous avons trouvé l'argent nécessaire pour cela: 5 milliards de roubles (125 millions d'euros, ndlr) pour l'équipement, nous allons accorder au total plus de 15 milliards de roubles (374 M EUR) au cours de cette année et de la suivante pour acquérir du matériel supplémentaire", a-t-il détaillé.

Un rapport gouvernemental, réalisé après la catastrophe de Fukushima au Japon et dont l'AFP a obtenu copie jeudi, révèle que les centrales nucléaires russes sont loin d'être aussi sûres que l'affirment les autorités de Moscou, notamment en matière de risque sismique. Consacré aux différents aspects de la sûreté notamment l'environnement, le rapport énumère 32 problèmes révélés dans les centrales nucléaires. M. Poutine a assuré à maintes reprises que les centrales russes étaient les plus sûres au monde et que rien de semblable à Fukushima ne pourrait survenir en Russie.

A l'issue d'une série de stress-tests, M. Kirienko, avait déjà néanmoins admis qu'il fallait dépenser cinq milliards de roubles notamment pour des systèmes d'approvisionnement en électricité et en eau autonomes, dont l'absence s'est avérée fatale à Fukushima. Il a toutefois indiqué vendredi que les centrales avaient subi chacune quatre inspections de vérifications et assuré qu'elles étaient sûres et pourraient supporter un séisme ou un tsunami. "Ce sont les seules stations au monde qui tiendraient le coup si un avion s'écrasait sur elles", a-t-il aussi affirmé.

mardi 21 juin 2011

44 morts dans le crash d'un Tupolev sur une route de Carélie
Quarante-quatre personnes, dont plusieurs étrangers, ont trouvé la mort lundi soir dans l'accident d'un Tupolev-134, un moyen-courrier qui aurait tenté un atterrissage d'urgence par mauvais temps sur une route de Carélie dans le nord-ouest de la Russie.

Le bi-réacteur de la compagnie RusAir, venu de Moscou, tentait d'atterrir peu avant minuit à l'aéroport de Petrozavodsk, capitale de cette république russe limitrophe de la Finlande, lorsqu'il s'est écrasé sur une route voisine. "Quarante-quatre personnes ont perdu la vie et huit ont été blessées", a indiqué le ministère des Situations d'urgence. Des témoins de l'accident ont raconté avoir sauvé des survivants avant que la carlingue ne prenne feu, selon les images des télévisions russes. "La scène était terrible, on a commencé à sortir des victimes", a raconté un homme d'une quarantaine d'années sur la chaîne Vesti. "On a évacué deux personnes qui étaient au milieu de la route. Un autre m'a agrippé le bras, mais je n'ai pas eu le temps. Tout a commencé à exploser autour de moi, je ne pouvais plus m'approcher. Ca brûlait partout... Je n'ai pas pu...", a raconté un autre.

Les télévisions ont montré mardi matin des images de fragments de l'avion, éparpillés sur la route. La voiture d'un policier se trouverait coincée sous la carlingue avec son occupant. 52 personnes se trouvaient à bord : 43 passagers et neuf membres d'équipage, dont seule une hôtesse de l'air a survécu. Un Suédois, un Néerlandais et deux Ukrainiens sont sur la liste des morts ainsi qu'une famille de quatre personnes ayant les nationalités russe et américaine, selon le ministère des Situations d'urgences. L'arbitre de football Vladimir Pettaï, 38 ans, arbitre de la Fifa, est sur la liste des morts. Les huit survivants de la catastrophe ont été hospitalisés, dont sept "dans un état extrêmement grave", a déclaré une porte-parole du ministère des Situations d'urgence, Irina Andrianova, à RIA Novosti.

Deux enfants de 9 et 14 ans, Anton Terekhine et sa soeur Anastassia sont sur la liste de survivants, alors que leur mère a trouvé la mort dans l'accident.
"L'état du garçon est critique. Il a perdu beaucoup de sang", a indiqué la ministre de la Santé Tatiana Golikova. Selon de premières informations données dans la nuit, l'appareil, en service depuis 31 ans, a tenté de se poser en catastrophe sur l'autoroute. L'accident a pu être provoqué par les mauvaises conditions météorologiques, a estimé le directeur de l'aéroport, Alexeï Kouzmitski, cité par Interfax. La pluie tombait et un épais brouillard recouvrait la région. D'autres informations ont fait état d'une panne des systèmes de signalement au sol de l'aéroport. Mais selon un responsable local de la sécurité civile, Nikolaï Fedotov, l'avion a pu couper lui-même l'alimentation des feux en accrochant une ligne électrique, et se serait écrasé sur la route voisine.

Les deux boîtes noires de l'appareil ont été retrouvées, selon Interfax. Le président français Nicolas Sarkozy a exprimé ses condoléances, avant une rencontre avec le Premier ministre Vladimir Poutine en marge du salon aéronautique du Bourget, où la Russie présente le Superjet-100, le remplaçant des Tupolev. Le Tupolev 134 est un avion de 70 à 90 places selon les versions, produit à 850 exemplaires entre 1966 et 1984 en Union soviétique. Selon la chaîne publique Rossia, une centaine sont encore en service en Russie. Cet accident est le plus meurtrier en Russie depuis celui, en avril 2010, du Tupolev 154 du président polonais Lech Kaczynski (96 morts près de Smolensk, ouest).

dimanche 5 juin 2011

Arctique: Ottawa et Moscou renforceront leurs liens économiques
Le Canada et la Russie se sont engagés jeudi à renforcer leurs relations économiques et à accroître leur collaboration dans le secteur aérospatial et de la recherche scientifique sur l'Arctique, objet de convoitise pour ses importantes réserves d'hydrocarbures.Le ministre canadien du Commerce international Ed Fast et le premier vice-premier ministre russe Viktor Zoubkov ont signé jeudi à Ottawa une déclaration conjointe afin de renforcer la collaboration économique et scientifique entre les deux plus grands pays du monde.

«Comme le commerce représente environ 60% de notre économie, il est donc essentiel, pour notre reprise économique, de renforcer nos liens avec des pays importants comme la Russie», a déclaré le ministre canadien selon un communiqué. «La Russie connaît une croissance rapide et, à ce titre, elle a beaucoup de possibilités à offrir aux entreprises canadiennes, possibilités qui pourraient contribuer à notre croissance économique et à la création d'emplois», a-t-il ajouté. Le commerce bilatéral Canada-Russie a atteint à 2,8 milliards de dollars en 2010, en hausse d'un peu plus 12% sur un an, selon les données fournies par les autorités canadiennes. Les deux pays ont signé à Ottawa un «protocole d'entente» afin de renforcer leur production de produits aérospatiaux dans le but de gagner des parts de marché à l'étranger.

Le Canada et la Russie s'engagent aussi «à encourager» la mise en oeuvre «de possibilités de collaboration dans des secteurs émergents comme les nanotechnologies, l'Arctique et la recherche sur le climat, l'énergie et l'efficacité énergétique, les matériaux de pointe, les sciences de la vie et l'aérospatiale. Le Canada, sans accuser directement la Russie, insiste depuis plusieurs années sur la défense de sa souveraineté dans l'Arctique, qu'en bonne logique Moscou pourrait menacer. Selon l'Institut de géophysique américain (USGS), le cercle polaire renfermerait un cinquième des réserves encore non découvertes dans le monde, avec 13% du pétrole et 30% du gaz, la plupart en mer.
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samedi 4 juin 2011

La Russie attend des explications de l'UE sur la source de la bactérie E.coli
La Russie attend les explications de la Commission européenne sur la source de l'épidémie mortelle d'E. coli avant de considérer la levée de l'embargo sur les importations de légumes frais en provenance de l'UE, a annoncé vendredi le Premier ministre Vladimir Poutine.

M. Poutine a déclaré lors d'une réunion à Sotchi: "Nous attendons que nos partenaires européens nomment la source de l'infection". "Je vérifierai les raisons de l'embargo avancées par les services sanitaires. Cependant, nous attendrons toute information à cet égard de la part de nos collègues de la Commission européenne", a souligné M. Poutine. M. Poutine a fait savoir qu'il a été surpris par la réaction de l'UE face à cet embargo russe.

Le représentant de l'UE en Russie, Fernando Valenzuela, a averti plus tôt vendredi la Russie que l'embargo contredisait les principes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), groupement commercial auquel la Russie aimerait faire partie rapidement. "Je ne sais pas quel esprit cela (cet embargo) contredit", a déclaré M. Poutine, avant de poursuivre: "Nous ne pouvons pas empoisonner notre peuple dans d'intérêt d'un esprit quelconque". Jeudi, la Russie a interdit les importations de légumes frais de tous les Etats membres de l'UE en raison d'une épidémie de la bactérie E.coli apparemment originaire d'Allemagne.
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