lundi 26 décembre 2011

La colère des Russes inquiète le pouvoir
Au lendemain d'une manifestation monstre à Moscou, Poutine veut croire au soutien de la majorité silencieuse. L'homme qui cristallise la colère de la rue se tait. Dimanche, c'est le porte-parole de Vladimir Poutine, l'indéfectible Dmitri Peskov, qui a dû monter au filet, pressé par les médias. «Les gens qui sont descendus dans la rue sont une partie très importante de la société. Leur opinion a été entendue. Nous la respectons. Mais ils sont en minorité», a-t-il souligné. Insistant: «En tant qu'homme politique et candidat à la présidentielle, Poutine a toujours le soutien de la majo­rité.» En d'autres termes, circulez, il n'y a rien à voir.

Nombreux sont pourtant les analystes qui diagnostiquent une crise de confiance fatale au système de gouvernance ultracentralisé créé par Vladimir Poutine. «Le pouvoir craint que la situation ne dégénère. Poutine a été désacralisé et son régime perd en légitimité», souligne Alexandre Konovalov, directeur de l'Institut des évaluations stratégiques. Selon l'économiste Evgueni Gontmakher, critique affiché de Vladimir Poutine, «ce n'est même plus une question de manifestants. Au-delà de la rue, l'opinion publique s'est renversée».

À l'issue de son traditionnel marathon télévisé, Vladimir Poutine avait confié à la presse qu'il abandonnerait le pouvoir dès qu'il ne sentirait plus le soutien de la majorité de ses concitoyens. Selon Mikhaïl Gorbatchev, le moment est précisément venu pour une sortie digne. «Ça n'a rien de si terrible», a-t-il soufflé dans un sourire. Même le tout nouveau chef de l'administration présidentielle, Vladislav Sourkov, présenté par l'opposition comme le principal «propagandiste» du régime, reconnaît la profondeur des changements en cours. «Les structures tectoniques sociales ont bougé. Qui voudra appuyer la corruption, l'injustice et un système sourd dont l'idiotie progresse? Personne! Même ceux qui en font partie», a-t-il déclaré vendredi dans une interview au quotidien Izvestia.

«Sourkov gesticule. Il essaie de temporiser», dénonce le député de Russie juste Ilya Ponomarev, membre du comité d'organisation du meeting de samedi. Selon lui, le pouvoir n'a plus qu'une issue honorable: «Annuler les résultats des élections dans les régions où les fraudes ont été les plus massives, c'est-à-dire à Moscou, Saint-Pétersbourg, Astrakhan, Volgograd et dans les républiques du Caucase. Russie unie perdra alors la majorité des sièges à la Douma et les partis d'opposition -les communistes, Russie juste et le LDPR- créeront une coalition qui fera voter la tenue de nouvelles élections législatives.»

Cette modification du calendrier, soutenue samedi à la tribune par Alexeï Koudrine, ancien ministre des Finances, permettrait en outre l'adoption de la réforme électorale annoncée par Dmitri Medvedev la semaine dernière: abandon partiel du scrutin à la proportionnelle, enregistrement des partis d'opposition et retour à l'élection des gouverneurs de région. Samedi, dans un mouvement de panique perceptible, la porte-parole du Kremlin, Natalia Timakova, a multiplié les coups de fil aux journalistes pour promettre une adoption «très prochaine» de la réforme sur l'enregistrement des partis.
«Pas d'alternative»

Selon Leonid Radzikhovski, éditorialiste à la radio Échos de Moscou, ce scénario vertueux ne verra pas le jour. «Les élections législatives ne seront pas annulées. La présidentielle se déroulera comme prévu, en mars, avec les candidats déclarés. Même si ce n'est qu'au deuxième tour, la victoire est promise à “Mister Putin”, une victoire propre, avec un décompte scrupuleux des bulletins. Tout simplement car il n'existe pas d'autre candidat suffisamment populaire pour l'emporter», affirme-t-il, prompt à pointer la vacuité des «tourbillons décabristes».

Le credo «pas d'alternative» est l'un des remparts de la forteresse Poutine. Mais dans la rue, on commence à se persuader du contraire. Alexeï Navalny, coqueluche de la blogosphère et héraut de la lutte contre la corruption, est salué aux cris de «Navalny, président!». «Laissez-nous exister et l'alternative émergera. Il y a vingt ans, à la chute de l'URSS, il n'y avait pas d'alternative, et pourtant on l'a trouvée», observe Dmitri Monakhov, jeune militant du mouvement Solidarnost. Récemment interrogé sur son principal ennemi dans la course au Kremlin, Vladimir Poutine a répondu: «C'est moi-même.» Cette réplique est peut-être bien l'une des clés de son avenir. Selon Nikolaï Petrov, à ce jour, «les chances de Poutine d'être élu sont grandes, mais il ne peut plus enrayer la chute de sa popularité. Après l'élection, il devra changer le système politique personnalisé. Je ne pense pas qu'il en soit ­capable».

dimanche 27 novembre 2011

Poutine désigné officiellement candidat ce dimanche
Le Premier ministre Vladimir Poutine doit être désigné officiellement candidat à l'élection présidentielle de 2012, dimanche 27 novembre, lors d'un congrès de son parti au pouvoir Russie unie qui réunira quelque 11.000 délégués à Moscou, à une semaine des législatives. Vladimir Poutine, homme fort du pays depuis une décennie après deux mandats au Kremlin (2000-2008), préside le parti Russie Unie, et le président Dmitri Medvedev est tête de liste aux législatives du 4 décembre. Au cours d'un congrès de Russie unie le 24 septembre, Dmitri Medvedev avait renoncé à briguer un second mandat et annoncé que Vladimir Poutine serait candidat à la présidentielle de mars.

Chaises musicales
Vladimir Poutine avait alors indiqué qu'à l'issue de la présidentielle qu'il est quasi assuré de remporter, il confierait les rênes du gouvernement à Dmitri Medvedev, qu'il avait désigné en 2008 pour lui succéder au Kremlin, faute de pouvoir briguer un troisième mandat consécutif, selon la Constitution. "Avec un candidat comme Vladimir Vladimirovitch Poutine, nous sommes confiants dans notre victoire", a déclaré le secrétaire de Russie unie, Sergueï Neverov, à la veille du congrès. L'événement, qui sera retransmis en direct à la télévision russe, aura lieu au stade Loujniki où sont attendus quelque 11.000 délégués, ainsi que des ministres du gouvernement et des personnalités de l'élite culturelle et sportive russe.

Crise russe
Le soutien en faveur de Vladimir Poutine et du président Medvedev s'est progressivement érodé après avoir atteint des sommets avant la crise économique de 2008 qui a frappé de plein fouet le pays. Selon les derniers sondages, Russie unie devrait remporter la majorité absolue à la chambre basse du Parlement (Douma) mais n'aurait plus la majorité des deux tiers requise pour procéder à des changements dans la Constitution.

L'opposition russe, qui a d'ores et déjà estimé que ce parti et les autorités russes allaient orchestrer des fraudes pour gonfler le score de Russie unie, a organisé samedi plusieurs manifestations dans le pays pour réclamer des élections "libres et équitables". De son côté, Dmitri Medvedev a estimé samedi que Russie unie, majoritaire depuis 2003, n'était pas au pouvoir "depuis si longtemps que ça".

lundi 21 novembre 2011

La Russie numéro un européen en nombre d'internautes
Premier marché en audience sur la Toile devant l'Allemagne et la France, le pays compte des poids lourds du secteur comme Mail.ru et Yandex. Forte de ses 143 millions d'habitants, la Russie devait fatalement se hisser en tête des marchés européens par le nombre d'internautes, à mesure que la pénétration de l'Internet se poursuit dans les ménages. C'est chose faite depuis septembre : selon une étude réalisée par l'institut ComScore, 50,8 millions de Russes ont utilisé Internet, contre 50,14 millions en Allemagne et 42,35 millions en France.

Le ministre des Télécoms et des Médias, Igor Shchegolev, a déclaré en octobre que le marché russe de l'Internet deviendra le premier d'Europe en valeur dans les toutes prochaines années si la croissance se poursuit au même rythme. Le ministre estime que très bientôt, la moitié des Russes surferont sur le Net. Selon ComScore, l'internaute russe moyen passe 22,4 heures par mois sur le réseau, contre une moyenne de 26,4 heures en Europe. Le site russe le plus visité est VKontakte, l'équivalent russe de Facebook. VKontakte devient du coup le premier site Internet européen en terme de temps passé par les internautes. Ses 58,7 millions de visiteurs uniques en septembre (dont 34,3 millions de Russes) ont surfé en moyenne 427 minutes sur le site.

La pub en croissance de 57 %
Le marché de la publicité sur Internet en Russie, qui a atteint 340 millions de dollars au troisième trimestre, en croissance de 57 %, a pour la première fois dépassé celui de la publicité imprimée. Ce dynamisme permet à des groupes Internet comme Mail.ru et Yandex de figurer parmi les premières capitalisations européennes du secteur. Coté à Londres, Mail.ru, qui détient 40 % de VKontakte et 100 % des deux autres principaux réseaux sociaux du pays, 2,33 % de Facebook, 4,63 % de Groupon et 100 % d'ICQ, vaut 6,2 milliards de dollars. Le moteur de recherche Yandex, coté sur le Nasdaq, capitalise 6,9 milliards.

Une des particularités de l'Internet russe est sa résistance face aux géants mondiaux. Seul Twitter règne sur son segment (3,4 millions de visiteurs uniques), la concurrence russe étant tout juste émergente : Mail.ru a annoncé fin octobre le lancement de son propre site de microblogging. En revanche, Google n'a qu'une part de marché de 25 % des recherches contre 64 % pour Yandex, mais il s'est donné pour objectif de détrôner son rival local, qui affiche de son côté des ambitions mondiales. La version russe de Facebook compte 9,3 millions d'utilisateurs, près de quatre fois moins que son rival local VKontakte, selon ComScore. Cependant, Facebook compte sur le durcissement de la législation promis par les autorités russes sur la protection des droits d'auteur, nécessaire pour l'intégration à l'OMC. Le réseau social américain vient de signer un accord avec deux fournisseurs de contenus musicaux pour que ses utilisateurs puissent légalement partager des fichiers. Une nouveauté sur les réseaux sociaux russes, alors que VKontakte ne cesse de recevoir des plaintes venant des ayants droit, ses utilisateurs échangeant librement des fichiers musicaux en toute illégalité.

dimanche 13 novembre 2011

Sonde russe : Phobos-Grunt définitivement perdue
« Toutes les tentatives de recevoir des données télémétriques de Phobos-Grunt et d'activer son système de commande ont échoué ». Voilà ce qui a pu être affirmé selon une source du secteur spatial citée par l'agence Interfax, et qui résume ce que les autorités russes redoutaient : Phobos-Grunt est définitivement perdue. L' Agence spatiale russe va faire état officiellement de cet échec dans les jours à venir. « Une commission va devoir enquêter sur les causes de la perte de cet appareil », a indiqué un responsable, expliquant que la sonde, restée en orbite, devrait retomber sur la Terre « dans deux à trois semaines ». « Les appareils d'observation vont suivre les changements de sa trajectoire pour prévoir à temps le lieu probable de sa chute », a-t-il ajouté.

La sonde Phobos-Grunt avait été lancée dans la nuit de mardi à mercredi depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan. Mais au lieu d'être propulsée par ses moteurs additionnels vers Phobos, un satellite de Mars, elle est restée en orbite autour de la Terre. Les spécialistes russes ont alors tenté d'en reprendre le contrôle à distance pour lui faire prendre sa trajectoire. Sans résultat. Cet échec signifie aussi celui de la première mission de la Chine vers Mars, car Phobos-Grunt devait mettre en orbite autour de la planète rouge le satellite Yinghuo-1, qui devait en étudier la surface et le champ magnétique. Phobos-Grunt était la première tentative de la Russie de procéder à une mission d'exploration interplanétaire depuis l'échec en 1996 de la sonde Mars 96, qui était retombée dans l'océan Pacifique.

dimanche 23 octobre 2011

Un couple d'espions russes présumés arrêté en Allemagne
Un couple d'espions russes présumés, actifs depuis une vingtaine d'années, a été interpellé en Allemagne mardi selon des extraits diffusés samedi du magazine Der Spiegel à paraître dimanche. Ce couple, portant des noms allemands, est détenu depuis son arrestation par un commando de la police criminelle fédérale (BKA) à Ballingen, une ville située à une quarantaine de kilomètres au sud de Stuttgart (Bade-Wurtemberg), et à Marburg, à environ 70 km à l'est de Cologne (Hesse), selon le magazine.

Les deux espions présumés, identifiés comme Andreas et Heidrun A., respectivement 45 ans et 51 ans, sont soupçonnés d'avoir travaillé pour les services de renseignement extérieurs russes (SVR), mais les objectifs de leur mission restent pour le moment confus, rapporte également le magazine. Les deux intéressés contestent les accusations dont ils font l'objet. Interrogé par l'agence russe Interfax, un porte-parole des services de renseignement extérieurs russes a indiqué qu'"il n'y aurait aucun commentaire sur ces informations". Le SVR n'était pas joignable samedi après-midi. Selon Der Spiegel, la police a surpris la femme alors qu'elle était en train d'écouter des messages cryptés sur un émetteur. Les espions présumés étaient porteurs de passeports autrichiens qui mentionnaient des lieux de naissance en Argentine pour lui, et au Pérou pour elle mais, après des vérifications en Amérique latine, les enquêteurs ont constaté que ces renseignements étaient faux. Selon l'hebdomadaire, s'appuyant sur les hypothèses des enquêteurs, le couple aurait pu opérer en Europe, se servant de leur domicile allemand comme d'une base. Il est également possible qu'ils aient servi de relais entre d'autres agents et Moscou.

Il s'agit de la première affaire de ce genre en Allemagne depuis la réunification il y a 20 ans, selon le magazine et les enquêteurs émettent l'hypothèse que l'activité du couple au sein des services extérieurs russes aurait pu débuter du temps du KGB. La présence du couple en Allemagne de l'Ouest daterait de 1988.

Der Spiegel affirme qu'Andreas A. qui s'exprime avec un accent russe alors qu'il affirme ne pouvoir parler qu'allemand, anglais et espagnol, est arrivé dans le pays pour y étudier. Il a suivi des études de construction mécanique et sur les matières plastiques, avant de travailler pour un sous-traitant de l'industrie automobile. Avec sa compagne, qu'il a épousée en 1990, il a eu une fille. Il aurait ensuite plusieurs fois changé d'emploi et de domicile. Au début de l'année 2011, il aurait commencé un travail de conducteur de projet dans une entreprise installée à Ballingen.

L'Office fédéral de protection de la Constitution (service du renseignement intérieur) a porté son attention sur ce couple après que le FBI américain a découvert ces dernières années un réseau d'agents du SVR sur son territoire. Depuis la fin de l'été, les autorités allemandes avaient reçu des indices accréditant l'idée que le couple allait faire ses valises. En juillet 2010, les Etats-Unis avaient échangé avec la Russie dix agents secrets dont la très médiatique Anna Chapman, travaillant pour le SVR sur le territoire américain, contre quatre espions officiant pour les Etats-Unis en Russie.

lundi 17 octobre 2011

Russie-Ukraine:forum économique en octobre à Donetsk
Le deuxième forum économique interrégional russo-ukrainien, auquel participeront les présidents de Russie et d'Ukraine, Dmitri Medvedev et Victor Ianoukovitch, se tiendra le 18 octobre à Donetsk, a annoncé le service de presse du Kremlin.

Le premier forum économique interrégional russo-ukrainien qui s'est tenu le 4 octobre 2010 à Guelendjik (territoire de Krasnodar, sud de la Russie - ndlr.) a été consacré aux plusieurs questions dont le développement du commerce transfrontalier, l'optimisation des postes de passage via la frontière russo-ukrainienne, l'intensification des contacts et le renforcement de l'infrastructure des régions transfrontalières, la protection de l'environnement, informe ITAR-TASS.

Le président russe Dmitri Medvedev a alors mis l'accent sur plusieurs aspects de la coopération interrégionale auxquels il faut prêter attention. Il s'agit notamment de stimuler les investissements réciproques, de développer l'économie innovante hautement technologique, d'élargir la coopération industrielle, de promouvoir la coopération dans les domaines humanitaire et environnemental, de créer des technopôles et autres centres de coopération, de renforcer les infrastructures.

Le chef de l'Etat russe estime que la coopération interrégionale doit se développer compte tenu des groupements intégrationnistes existants auxquels participent la Russie et l'Ukraine dont l'Union douanière.

En outre, il est nécessaire de mettre en valeur le potentiel du Conseil d'affaires des chambres de commerce et d'industrie, a souligné le président. Selon lui, il convient non seulement de sauvegarder mais aussi de renforcer l'espace informatique commun ayant les bases de données uniques sur l'offre et la demande sur les marchés des deux pays.

Avant l'nauguration du forum, MM. Medvedev et Ianoukovitch ont discuté d'un projet éventuel de construction d'un pont à travers le détroit de Kertch. Le président russe a mis en relief l'importance de ce projet pour optimiser le passage de la frontière par les citoyens de Russie et d'Ukraine et intensifier le trafic de marchandises entre les deux pays. Une attention particulière a également été accordée aux projets conjoints dans les constructions aéronautiques et spatiales. Le forum a donné lieu à la signature d'une série de documents visant à promouvoir les initiatives économiques et publiques ainsi qu'à dynamiser les liens entre les régions transfrontalières.

dimanche 16 octobre 2011

Russie: Poutine à la présidence n'est pas un retour au passé
Le président russe Dmitri Medvedev a jugé samedi que le retour annoncé de l'homme fort du pays et actuel Premier ministre, Vladimir Poutine au Kremlin en 2012 ne marquait pas un retour au passé, et a assuré que des réformes seraient entreprises. Cet agencement (le retour annoncé de Poutine au Kremlin, ndlr), quoiqu'on en dise, n'est pas un retour au passé, c'est autre chose: c'est un moyen de résoudre les défis que nous nous sommes fixés, a-t-il déclaré, selon des propos retransmis à la télévision russe.

J'étais juriste, et je pensais que je savais très bien comment fonctionne l'appareil d'Etat. Je me suis trompé, les choses sont bien plus difficiles et d'une certaine manière plus effrayantes. C'est pourquoi il faut réfléchir à comment changer le système de direction de l'Etat, a-t-il dit. Le président russe, que M. Poutine avait désigné pour lui succéder en 2008 faute de pouvoir se présenter après deux mandats consécutifs (2000-2008), a également souligné qu'il militait pour un changement profond du fonctionnement de l'appareil d'Etat.

M.Medvedev a plaidé pour un gouvernement plus large à l'avenir qui laisserait même une place à ceux qui ne sont pas complètement d'accord avec nous. M. Medvedev a aussi dit être conscient du fait qu'il avait déçu certains de ses partisans en ne se présentant pas pour un deuxième mandat, alors même qu'il s'était positionné en chantre de la modernisation et des réformes en Russie.

Je sais que certains de mes partisans, ceux qui parlent de la nécessité de changements, ont ressenti une certaine déception et un certain sentiment de tension, a-t-il dit. M. Poutine a annoncé fin septembre, lors du congrès du parti du pouvoir Russie unie, qu'il allait se présenter à la présidentielle de mars 2012, un scrutin qu'il est quasi-assuré de remporter, tant l'opposition a été réduite un rôle insignifiant. Il a aussi indiqué que Dmitri Medvedev, qui prendra la tête de la liste de Russie unie aux législatives de décembre 2011, deviendra Premier ministre à sa place après la présidentielle.

Cette annonce, bien que largement attendue, a été décrite par de nombreux observateurs et médias comme un retour vers le passé, comparant l'homme fort de la Russie au dirigeant soviétique Léonid Brejnev (numéro un de l'URSS DE 1964 à 1982), une période de stagnation dans l'esprit des Russes. Le mandat de président ayant été porté de quatre à six ans, Vladimir Poutine peut théoriquement rester à la tête de la Russie jusqu'en 2024.

lundi 10 octobre 2011

Crise: Moscou prêt à aider la zone euro
La Russie est prête à aider les pays de la zone euro, confrontés à une grave crise de la dette, si ceux-ci s'accordent sur un plan clair de sortie de crise, a indiqué lundi le conseiller économique du Kremlin, Arkadi Dvorkovitch. "Nous attendons de voir quand les pays européens annonceront une stratégie claire et concrète de sortie de crise. Si dans le cadre de cette stratégie une aide de la Russie et des autres pays du (groupe) BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) est nécessaire, alors nous sommes prêts à accorder cette aide", a-t-il déclaré, cité par les agences russes.

L'inquiétude monte
La Russie suit avec beaucoup d'inquiétude la crise de la dette dans la zone euro, l'UE étant son principal partenaire commercial, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch."En Russie, nous suivons avec attention le développement de la situation dans la région et nous sommes très inquiets de la situation économique de nos voisins européens", a déclaré M. Loukachevitch lors d'une conférence de presse retransmise par la télévision russe.
Russie : Ils prouvent l'existence du Yéti à 95%
« Lors d'une expédition dans la grotte Azasskaïa (en Russie), les participants ont collecté des preuves irréfutables démontrant que "l'homme des neiges" vit dans la (contrée de la) Choria montagneuse », a indiqué une équipe de chercheurs américains, canadiens, russes, estoniens et suédois dans un communiqué publié dimanche soir. Cette délégation internationale a en effet assuré qu'elle a réussi à collecter des « preuves irréfutables » de l'existence du yéti dans le Kemerovo, une région de Sibérie.

« Des empreintes de l'homme des neiges, son antre supposée et différents marqueurs avec lesquels le yéti démarque son territoire ont été trouvés. Dans l'une des empreintes découvertes, le scientifique russe Anatoli Fokine a trouvé des poils appartenant potentiellement au yéti », ont par ailleurs détaillé les scientifiques. L'administration régionale a, quant à elle, souligné que ces récentes découvertes prouvent à « 95% que l'homme des neige vit sur son territoire » et que ces trouvailles seront prochainement « étudiées dans un laboratoire scientifique ».

samedi 8 octobre 2011

Syrie: la Russie pense au départ d'Assad
Le président russe Dmitri Medvedev a envisagé pour la première fois le départ de Bachar al-Assad, estimant aujourd'hui que le régime syrien devait faire des réformes ou partir, même si Moscou maintient son opposition à toute ingérence dictée par les Occidentaux. "Nous travaillons activement avec les dirigeants syriens pour qu'ils procèdent aux réformes indispensables. S'ils ne sont pas capables de mener ces réformes, ils doivent partir", a déclaré Dmitri Medvedev au cours d'une réunion de Conseil de sécurité russe.

"Mais c'est au peuple et au régime syrien de décider cela, et non pas à l'Otan ou à certains pays européens", a ajouté le président russe, avertissant que Moscou continuerait de bloquer à l'ONU "des sanctions visant à déboucher sur des changements de régime". Ces déclarations interviennent quelques jours après le veto de la Russie et de la Chine - membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - à un projet de résolution sur la sanglante répression des manifestations en Syrie.

Les pays occidentaux qui avaient présenté mardi un projet appelant à des "mesures ciblées" contre la Syrie ont vivement dénoncé la décision de la Russie et de la Chine, la répression des manifestations par le régime de Damas ayant fait, selon l'ONU, plus de 2.700 morts depuis la mi-mars. Alliée de longue date de la Syrie, à laquelle elle fournit des armements, la Russie s'est défendue d'être l'avocate du régime de Damas et a fait valoir qu'elle accueillerait en octobre deux délégations de l'opposition syrienne comme elle l'a déjà fait - sans grand résultat - par le passé. Selon l'Onu, la répression en Syrie aurait causé depuis mars la mort d'au moins 2900 personnes.

samedi 1 octobre 2011

Les dés ne sont pas pipés, assure Medvedev
Le président russe Dimitri Medvedev a démenti vendredi que les résultats du scrutin de mars 2012 soient prédéterminés. Dans une première entrevue télévisée depuis l'annonce d'une éventuelle inversion des rôles des numéros un et deux à la tête du pays, le chef du Kremlin a affirmé, à propos des prochaines élections : « Comment peuvent-elles être décidées d'avance? »

« Aux élections, c'est le peuple qui choisit, et ce ne sont pas de vaines paroles. C'est comme cela que ça se passe. Tout homme politique peut "échouer" aux élections. Dans l'histoire de notre pays et dans celle d'autres pays, c'est arrivé plus d'une fois », a poursuivi M. Medvedev.

Personne n'est assuré de rien. Comment cela peut-il être prédéterminé? Laissons le peuple décider pour qui il va voter et qui a le plus d'autorité.
                                                                                     — Dimitri Medvedev

Lors du dernier congrès du parti Russie unie, le premier ministre et ancien chef d'État Vladimir Poutine a accepté de se porter candidat pour la formation au pouvoir en vue du scrutin, à l'appel de M. Medvedev qui a renoncé à se représenter. Il a ajouté qu'advenant son élection, il remettrait la direction du gouvernement entre les mains de l'actuel président à qui il avait confié le Kremlin en 2008. La Constitution russe interdisait à M. Poutine de briguer un troisième mandat.

Poutine « plus populaire »
Dans l'entretien diffusé vendredi soir par trois réseaux de télévision, M. Medvedev a expliqué qu'il a renoncé à briguer un second mandat, car il juge M. Poutine plus populaire et plus autoritaire. « Le premier ministre Poutine est incontestablement aujourd'hui le politicien ayant le plus d'autorité dans notre pays, sa cote [de popularité] est légèrement plus élevée », a-t-il estimé.

Il a affirmé que si la population choisissait Russie unie, le gouvernement serait renouvelé. « Ce sera un renouvellement charnière du gouvernement, un gouvernement composé de personnes nouvelles. Ceci est d'une importance fondamentale », a dit le président. M. Poutine est presque assuré de remporter l'élection en absence de réelle opposition, lourdement affaiblie lors de son passage à la présidence (2000-2008). Selon de nombreux analystes, ce scénario pourrait lui permettre de rester au pouvoir jusqu'en 2024, une réforme constitutionnelle ayant fait passer la durée d'un mandat présidentiel à six ans.

lundi 26 septembre 2011

Le tandem Medvedev-Poutine a fait preuve d'unité
Ceux qui ne sont pas d'accord avec la politique du tandem Medvedev-Poutine quitteront l'équipe dirigeante, a déclaré samedi dans une interview à Rousskaia sloujba novostei (Service russe d'informations) le porte-parole du premier ministre, Dmitri Peskov, informe ITAR-TASS.

" Le tandem a fait preuve d'unité, a-t-il dit. Des divergences et des nuances tactiques sont possibles entre eux, mais côté stratégie, ils sont unanimes. D'aucuns n'acceptent pas les approches stratégiques du tandem et ils quitteront l'équipe. Un gouvernement neuf sera formé et le président et le premier ministre l'ont dit. Des changements quantitatifs auront nécessairement lieu, mais les éléments du tandem persisteront sans aucun doute ".

" Il serait erronée de se laisser aller par la fièvre électorale, a ajouté Dmitri Peskov. Il reste deux mois et demi jusqu'aux élections législatives et cinq jusqu'aux présidentielles. Il y a lieu de noter qu'à en juger d'après la conjoncture dans l'économie mondiale, ce ne seront pas les mois tranquilles en dépit de ce que notre gouvernement est prêt à toutes sortes de bourrasques ".

samedi 10 septembre 2011

Mevdedev veut faire le ménage dans l'aviation russe
La liste des catastrophes aériennes en Russie ne cesse de s'allonger. Mardi, un appareil de la compagnie Yak Service s'est écrasé quelques minutes après son décollage de l'aéroport de Yaroslavl, une ville située à 300 kilomètres au nord-est de Moscou. L'avion, un Yak 42 de fabrication russe, comptait 45 passagers à son bord dont 43 ont péri. La quasi-totalité d'entre eux étaient des hockeyeurs professionnels de l'équipe de Yaroslavl, dont six champions étrangers qui partaient disputer une compétition internationale à Minsk, faisant de cet accident une véritable tragédie sportive. Durant les trois derniers mois, 106 personnes sont mortes dans quatre crashs aériens distincts, dont les 47 occupants du Tupolev 134, qui s'est écrasé en Carélie, en juin dernier. Selon le site Jacdec, spécialisé dans la sécurité aérienne, 696 passagers ont péri dans les débris d'un avion entre 2001 et 2009 en Russie, un triste record que partagent les pires compagnies de la République démocratique du Congo. Dans le pays, l'exaspération le dispute au sentiment d'impuissance.
Lobby puissant

«La situation dans l'aviation civile russe doit être radicalement changée», a déclaré le président russe, Dmitri Medvedev, qui n'en est pas à son premier coup de menton. Mettant en cause la fiabilité des appareils russes, hérités pour la plupart de l'ère soviétique, le chef du Kremlin a ordonné de «réduire d'une manière drastique le nombre de compagnies aériennes, et ceci le plus rapidement possible». Le Yak 42 opérait depuis 1993, et son certificat d'exploitation devait expirer le 1er octobre prochain. Depuis l'accident, la compagnie, Yak Service, dont l'agrément courait jusqu'en juillet 2012, reste muette. Selon le ministère des Transports, 130 sociétés opèrent aujourd'hui sur le territoire national, dont dix qui transportent 85 % des passagers. Cent vingt compagnies se partagent un marché ridicule, au détriment de la sécurité de leurs clients. «L'usure des avions est le principal problème de l'aviation civile en Russie. La rentabilité insuffisante de ces petites compagnies ne leur permet pas de renouveler leur parc d'appareils», confirme Dmitri Kontorchtchikov, analyste de la société d'investissement Renaissance. En dépit des subventions abondantes que Moscou accorde à l'industrie aéronautique nationale, sept avions seulement sont sortis des chaînes russes en 2010, alors qu'il en faudrait cent soixante fois plus à l'horizon 2020.

Malgré ces constats accablants, les enquêtes attribuent très souvent les crashs à des défaillances humaines. Si la Russie est particulièrement touchée par une pénurie de pilotes qualifiés, le secteur, lui, est verrouillé par un lobby industriel étatique encore plus puissant. Ce dernier est plein de fonctionnaires et de dirigeants pistonnés et «incompétents qui reçoivent des fauteuils confortables pour s'accaparer les flux financiers» qui irriguent le secteur, dénonce Guennadi Goudkov, chef adjoint du Comité de la Douma pour les questions de sécurité. Ce parlementaire déplore que jamais aucun haut fonctionnaire russe n'ait perdu son poste après de telles tragédies.

lundi 5 septembre 2011

Kiev exclut la possibilité de guerre gazière avec la Russie
Il n'y aura jamais de "guerre gazière" entre l'Ukraine et la Russie, a déclaré dimanche soir le premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov dans une interview accordée à la chaîne télévisée Inter. "Personne ne verra jamais de guerre, y compris celle de gaz, entre l'Ukraine et la Russie, notre partenaire stratégique", a insisté le chef du gouvernement ukrainien. Selon lui, Kiev entend honorer le contrat en vigueur tant que de nouvelles ententes sur le prix du gaz ne seront pas réalisées, et cela malgré les divergences qui persistent.

Kiev qualifie "d'injuste" le prix du gaz défini dans ces contrats et invite Moscou à le réduire. La Russie affirme pour sa part être satisfaite des clauses contractuelles, mais se déclare prête à examiner les propositions ukrainiennes. En avril 2010, Moscou a déjà accordé à Kiev un rabais de 30% sur le prix des livraisons gazières. Cette réduction a été consentie en échange de l'accord prorogeant de 25 ans le stationnement de la Flotte russe en Crimée après l'expiration du délai actuel de sa présence en 2017. Les désaccords sur le prix du gaz russe payé par l'Ukraine ont entraîné par le passé plusieurs crises dans les relations entre les deux pays, conduisant même au blocage de l'approvisionnement européen en janvier 2009.

lundi 22 août 2011

Medvedev : développer la viticulture pour lutter contre l'alcoolisme
La Russie doit développer la viticulture pour lutter contre l’alcoolisme afin de changer les habitudes de consommation dans ce pays où la vodka est la boisson nationale, a estimé le président russe Dmitri Medvedev. "C’est un secteur important qui doit se développer, ce qui va contribuer à éradiquer l’alcoolisme. Les pays où ce secteur est développé n’ont pas ces problèmes", a déclaré le président russe au cours d’une rencontre avec le gouverneur de la région de Krasnodar (sud).

"Les problèmes sont liés à d’autres boissons, comme on le sait bien", a-t-il poursuivi dans une allusion à la vodka, boisson traditionnelle russe. M. Medvedev, qui a fait de la lutte contre l’alcool l’une des priorités de son mandat, avait jugé en août 2009 que les mesures prises au cours des dernières années par l’Etat pour faire baisser la consommation d’alcool en Russie n’avaient pas changé la situation, qualifiant le résultat de "nul".

La Russie s’est attaquée timidement au problème de l’alcool l’an dernier, en introduisant notamment une interdiction de vente de vodka après 22h00 à Moscou. Dmitri Medvedev a par ailleurs récemment ratifié une loi qui doit interdire à partir de janvier 2013 la vente de tous types d’alcool de 23h00 à 08h00 en dehors des bars et des cafés, y compris la bière. Toutefois, les prohibitions ont jusque-là toutes échoué, comme celle tentée à la fin des années 1980 par Mikhaïl Gorbatchev. L’abus de boissons alcoolisées tue un demi-million de personnes chaque année en Russie (141 millions d’habitants) et se répercute sur l’espérance de vie des hommes, inférieure à celle de pays pauvres comme le Bangladesh ou le Honduras, selon les chiffres officiels.
Tapis rouge pour Kim Jong Il en Russie
La Russie a déroulé le tapis rouge le 21 août pour accueillir le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il dans la région de l'Amour (Extrême-Orient), où il venait visiter une usine hydraulique, avant de rencontrer le président Dmitri Medvedev dans la semaine. Après la courte cérémonie de bienvenue, M. Kim s'est rendu jusqu'à la station d'énergie hydraulique, témoignant sur place d'un très grand intérêt pour la technologie développée dans l'usine, d'après les responsables présents. La visite de M. Kim intervient également après une série de rencontres de haut niveau entre Pyongyang, Washington, Séoul et Pékin, afin de relancer les négociations sur le programme nucléaire nord-coréen, au point mort depuis décembre 2008.

samedi 13 août 2011

Une nouvelle guerre du gaz couve entre la Russie et l'Ukraine
MOSCOU - Une nouvelle guerre du gaz couve entre la Russie et l'Ukraine, estimait vendredi le quotidien russe Kommersant au lendemain d'une rencontre entre les présidents russe et ukrainien, soulignant que la lune de miel entre les deux voisins était finie. Nous commençons déjà à nous préparer moralement à une éventuelle répétition de la guerre du gaz, a confié une source gouvernementale ukrainienne au journal. Le président russe, Dmitri Medvedev, a rencontré jeudi son homologue ukrainien, Viktor Ianoukovitch, à Sotchi (sud de la Russie) pour discuter notamment de questions énergétiques. Kievcherche depuis des mois à faire baisser les prix du gaz qu'elle achète à Moscou.

De son côté, le Kremlin se dit prêt à le faire, à condition que l'Ukraine accepte d'entrer dans l'Union douanière formée par la Russie, le Bélarus et le Kazakhstan, et de fusionner sa société publique Naftogaz avec Gazprom. Cela permettrait à Moscou d'avoir le contrôle des voies d'exportation de son gaz vers l'Europe, les gazoducs passant par l'Ukraine. Officiellement, rien n'a filtré sur l'issue de ces pourparlers, mais une source au Kremlin a jugé vendredi qu'il ne fallait pas politiser la question.

La partie russe a souligné la nécessité d'observer les accords dans le domaine de la coopération gazière et jugé inadmissible de politiser cette question, a-t-elle déclaré, citée par l'agence Ria Novosti. Kommersant soulignait pour sa part que la période de rapprochement entre les deux pays touchait à sa fin. Le président ukrainien, élu en 2010 après avoir battu le camp pro-occidental, est considéré comme plutôt pro-russe. Mais selon de nombreux observateurs, il se montre de plus en plus méfiant vis-à-vis de Moscou. Selon une source gouvernementale ukrainienne citée par le journal, Kiev juge que son voisin se comporte avec condescendance.

Le système de gazoducs et Naftogaz sont les fondements de notre souveraineté. Et nous n'échangerons pas notre souveraineté contre de l'argent, a indiqué un autre haut responsable ukrainien. Et d'après Kommersant, M. Ianoukovitch a laissé entendre jeudi que si aucun compromis n'était trouvé sur le gaz, l'Ukraine était prête à se tourner vers la justice. Des conflits sur le prix du gaz russe payé par les Ukrainiens ont, par le passé, entraîné plusieurs crises qui ont conduit au blocage des approvisionnements européens.

dimanche 31 juillet 2011

Fête de la Marine russe: Medvedev présente ses félicitations
Le président russe Dmitri Medvedev a présenté aux marins et aux vétérans ses félicitations à l'occasion de la Journée de la Marine russe, a annoncé dimanche le correspondant de RIA Novosti.

"La Marine est une partie indivisible et fiable de notre défense nationale. Je suis certain que le fait que vous soyez prêts à tout instant d'assurer la protection du pays, permettra à la Russie d'avancer et de se développer", a déclaré le chef de l'Etat russe lors des festivités qui se déroulent à Baltiïsk (région de Kaliningrad).

"Le service des marins a toujours exigé une formation très sérieuse, une endurance et des connaissances approfondies… Actuellement, nos Forces armées sont en train de revêtir un aspect nouveau, et c'est justement la flotte de la mer Baltique qui est devenue la base principale de formation pour toute la Marine russe, car c'est ici que l'on s'entraîne à se servir de matériel et d'armements modernes", a conclu le président.

lundi 25 juillet 2011

Russie: 117 victimes du naufrage
Les corps de trois femmes disparues après le naufrage du Boulgaria dans la Volga il y a deux semaines ont été remontés dimanche, ce qui porte à 117 morts le bilan de la catastrophe, a indiqué le ministère des Situations d'urgence. Cinq autres disparus, dont les noms figurent sur la liste des passagers et de l'équipage du bateau de tourisme, ne sont pas encore comptés au nombre des morts, a précisé le ministère.

Le bateau de croisière, vieux de 56 ans, qui cumulait une surcharge, une avarie sur un moteur et un manque d'entretien général, a coulé en quelques minutes dimanche 10 juillet à 3 kilomètres de la rive la plus proche, sur une gigantesque retenue de la Volga, le grand fleuve de la Russie occidentale.

Le bateau naviguait sans permis et le tour opérateur et un responsable local des permis de navigation, ont été arrêtés par la police qui a promis de poursuivre l'enquête criminelle. Le navire, partiellement renfloué vendredi, a été déplacé dans des eaux moins profondes, et il sera mis à sec avant d'être inspecté. Ces opérations coûteuses de renflouement du Boulgaria sont indispensables à l'enquête qui doit déterminer les causes de l'accident, ont ajouté les responsables.

samedi 16 juillet 2011

Un situation comparable à la canicule de l'été 2010 ?
Des hautes pressions se développent entre l'Asie Mineure et l'ouest de la Russie. Celles-ci apportent de l'air sec et chaud jusqu'aux hautes latitudes la semaine prochaine. Cette situation est donc, dans les grandes lignes, à peu près similaire à celle de l'été 2010 qui avait occasionné une canicule majeure sur une grande partie du territoire russe. La chaleur avait alors atteint une intensité exceptionnelle avec plus de 35°C relevés 15 jours de suite dans la région de Moscou ainsi qu'en Ukraine touchée par une sécheresse historique.

Nos prévisions météo pour les 10 prochains jours font état d'un épisode de temps certes très chaud (les 30°C seront atteints quotidiennement sur Moscou) mais la chaleur n'atteindra pas un niveau comparable d'intensité à celle de l'été dernier. En effet, les hautes pressions seront un peu moins puissantes et l'air continuera de circuler sous forme d'un vent léger, ce qui n'était pas le cas pendant la canicule de l'été dernier, notamment à Moscou, où des pics de pollution étaient couramment enregistrés.

Et pendant ce temps là... l'Ouest de l'Europe sous la fraîcheur et la pluie
Cette chaleur persistante sur l'ouest de la Russie s'explique aussi par une situation de blocage avec un temps très perturbé et frais des îles britanniques à la France et à l'Allemagne en raison d'une puissante dépression centrée sur l'Angleterre. Cette dépression quasi-stationnaire tout au long de la semaine à venir fait donc remonter de l'air chaud à l'avant, vers la Russie notamment, d'où l'épisode de fortes chaleurs.

vendredi 1 juillet 2011

Concours musical s'achèvant sur fond de controverse
Le concours international de musique Tchaïkovski s'est achevé jeudi en Russie après deux semaines de compétition sur fond de controverses pour départager les gagnants des épreuves de l'un des plus prestigieux événements de musique classique. "Nous pouvons tous dire que le 14e concours international Tchaïkovski est un succès", a estimé le ministre russe de la Culture, Alexandre Avdeïev, au cours de la cérémonie de remise des prix organisée dans la soirée à Moscou.

"C'était une grande célébration pour tous les amoureux de musique", a-t-il ajouté. Le concours Tchaïkovski a révélé depuis sa création en 1958 de grands pianistes comme Van Cliburn, Vladimir Ashkenazy, Mikhaïl Pletnev, Grigori Sokolov ou Peter Donohoe. Des virtuoses de musique classique ont concouru dans quatre catégories: piano, violon, violoncelle et vocal. Le Russe Daniil Trifonov a remporté la finale au piano, la plus prestigieuse des catégories, face à un compatriote, un Ukrainien et deux Sud-Coréens, ont précisé les organisateurs.

Daniil Trifonov, 20 ans, a commencé à faire de la musique à l'âge de cinq ans et étudie actuellement à la prestigieuse Académie russe de musique Gnessine à Moscou, l'une des plus anciennes institutions artistiques de Russie. L'Arménien Narek Hakhnazaryan est le vainqueur dans la catégorie violoncelle, tandis que le concours vocal a été remporté par deux Sud-Coréens -- Sun Young Seo pour les femmes et Jon Min Park pour les hommes. En revanche, aucun gagnant n'a été désigné dans la catégorie violon, le jury n'étant pas parvenu à se mettre d'accord sur le nom d'un lauréat, comme ce fut déjà le cas par le passé, notamment à l'époque de la guerre froide.

Le concours, qui s'est ouvert il y a deux semaines avec la participation de grands noms de la musique classique, a suscité des critiques d'experts et de la presse. "Dans presque chaque catégorie, toutes les personnalités brillantes ont été éliminées au troisième tour", a déploré le quotidien officiel russe Rossiïskaïa Gazeta. De leur côté, les organisateurs ont balayé toutes les critiques en soulignant que cette compétition qui a lieu tous les quatre ans gagnait en importance dans la mesure où les prestations des musiciens pouvaient être regardées pour la première fois sur Internet.

La cérémonie finale devait être suivie en ligne par jusqu'à un million de personnes, selon les organisateurs. Certains critiques estiment que cet événement revêt une importance particulière pour la Russie. Il s'agit "plus que d'un simple concours entre musiciens, plus que l'une des principales composantes de la culture soviétique", a écrit le critique musical du quotidien Kommersant, Dmitri Renanski sur le site Openspace.ru. "Du temps de l'Union soviétique, le concours Tchaïkovski était une oasis de libéralisme et de pensée libre, même s'il était contrôlé. Dans quel autre endroit des gens pouvaient-ils ouvertement dire que des étrangers étaient meilleurs que des citoyens sovéitiques?", a estimé M. Renanski.

vendredi 24 juin 2011

Nucléaire: la Russie investit 374M€
Le groupe public russe de l'énergie atomique (Rosatom) va dépenser en 2011-2012 plus de 374 millions d'euros pour assurer la sûreté des centrales nucléaires du pays, a indiqué vendredi son patron, alors qu'un rapport officiel obtenu par l'AFP reconnaît qu'elles sont vulnérables.

"Nous devons mettre les vieilles centrales aux normes actuelles post-Fukushima", a déclaré Sergueï Kirienko, cité par l'agence Ria Novosti, lors d'une rencontre avec le Premier ministre russe Vladimir Poutine. "Nous avons trouvé l'argent nécessaire pour cela: 5 milliards de roubles (125 millions d'euros, ndlr) pour l'équipement, nous allons accorder au total plus de 15 milliards de roubles (374 M EUR) au cours de cette année et de la suivante pour acquérir du matériel supplémentaire", a-t-il détaillé.

Un rapport gouvernemental, réalisé après la catastrophe de Fukushima au Japon et dont l'AFP a obtenu copie jeudi, révèle que les centrales nucléaires russes sont loin d'être aussi sûres que l'affirment les autorités de Moscou, notamment en matière de risque sismique. Consacré aux différents aspects de la sûreté notamment l'environnement, le rapport énumère 32 problèmes révélés dans les centrales nucléaires. M. Poutine a assuré à maintes reprises que les centrales russes étaient les plus sûres au monde et que rien de semblable à Fukushima ne pourrait survenir en Russie.

A l'issue d'une série de stress-tests, M. Kirienko, avait déjà néanmoins admis qu'il fallait dépenser cinq milliards de roubles notamment pour des systèmes d'approvisionnement en électricité et en eau autonomes, dont l'absence s'est avérée fatale à Fukushima. Il a toutefois indiqué vendredi que les centrales avaient subi chacune quatre inspections de vérifications et assuré qu'elles étaient sûres et pourraient supporter un séisme ou un tsunami. "Ce sont les seules stations au monde qui tiendraient le coup si un avion s'écrasait sur elles", a-t-il aussi affirmé.

mardi 21 juin 2011

44 morts dans le crash d'un Tupolev sur une route de Carélie
Quarante-quatre personnes, dont plusieurs étrangers, ont trouvé la mort lundi soir dans l'accident d'un Tupolev-134, un moyen-courrier qui aurait tenté un atterrissage d'urgence par mauvais temps sur une route de Carélie dans le nord-ouest de la Russie.

Le bi-réacteur de la compagnie RusAir, venu de Moscou, tentait d'atterrir peu avant minuit à l'aéroport de Petrozavodsk, capitale de cette république russe limitrophe de la Finlande, lorsqu'il s'est écrasé sur une route voisine. "Quarante-quatre personnes ont perdu la vie et huit ont été blessées", a indiqué le ministère des Situations d'urgence. Des témoins de l'accident ont raconté avoir sauvé des survivants avant que la carlingue ne prenne feu, selon les images des télévisions russes. "La scène était terrible, on a commencé à sortir des victimes", a raconté un homme d'une quarantaine d'années sur la chaîne Vesti. "On a évacué deux personnes qui étaient au milieu de la route. Un autre m'a agrippé le bras, mais je n'ai pas eu le temps. Tout a commencé à exploser autour de moi, je ne pouvais plus m'approcher. Ca brûlait partout... Je n'ai pas pu...", a raconté un autre.

Les télévisions ont montré mardi matin des images de fragments de l'avion, éparpillés sur la route. La voiture d'un policier se trouverait coincée sous la carlingue avec son occupant. 52 personnes se trouvaient à bord : 43 passagers et neuf membres d'équipage, dont seule une hôtesse de l'air a survécu. Un Suédois, un Néerlandais et deux Ukrainiens sont sur la liste des morts ainsi qu'une famille de quatre personnes ayant les nationalités russe et américaine, selon le ministère des Situations d'urgences. L'arbitre de football Vladimir Pettaï, 38 ans, arbitre de la Fifa, est sur la liste des morts. Les huit survivants de la catastrophe ont été hospitalisés, dont sept "dans un état extrêmement grave", a déclaré une porte-parole du ministère des Situations d'urgence, Irina Andrianova, à RIA Novosti.

Deux enfants de 9 et 14 ans, Anton Terekhine et sa soeur Anastassia sont sur la liste de survivants, alors que leur mère a trouvé la mort dans l'accident.
"L'état du garçon est critique. Il a perdu beaucoup de sang", a indiqué la ministre de la Santé Tatiana Golikova. Selon de premières informations données dans la nuit, l'appareil, en service depuis 31 ans, a tenté de se poser en catastrophe sur l'autoroute. L'accident a pu être provoqué par les mauvaises conditions météorologiques, a estimé le directeur de l'aéroport, Alexeï Kouzmitski, cité par Interfax. La pluie tombait et un épais brouillard recouvrait la région. D'autres informations ont fait état d'une panne des systèmes de signalement au sol de l'aéroport. Mais selon un responsable local de la sécurité civile, Nikolaï Fedotov, l'avion a pu couper lui-même l'alimentation des feux en accrochant une ligne électrique, et se serait écrasé sur la route voisine.

Les deux boîtes noires de l'appareil ont été retrouvées, selon Interfax. Le président français Nicolas Sarkozy a exprimé ses condoléances, avant une rencontre avec le Premier ministre Vladimir Poutine en marge du salon aéronautique du Bourget, où la Russie présente le Superjet-100, le remplaçant des Tupolev. Le Tupolev 134 est un avion de 70 à 90 places selon les versions, produit à 850 exemplaires entre 1966 et 1984 en Union soviétique. Selon la chaîne publique Rossia, une centaine sont encore en service en Russie. Cet accident est le plus meurtrier en Russie depuis celui, en avril 2010, du Tupolev 154 du président polonais Lech Kaczynski (96 morts près de Smolensk, ouest).

dimanche 5 juin 2011

Arctique: Ottawa et Moscou renforceront leurs liens économiques
Le Canada et la Russie se sont engagés jeudi à renforcer leurs relations économiques et à accroître leur collaboration dans le secteur aérospatial et de la recherche scientifique sur l'Arctique, objet de convoitise pour ses importantes réserves d'hydrocarbures.Le ministre canadien du Commerce international Ed Fast et le premier vice-premier ministre russe Viktor Zoubkov ont signé jeudi à Ottawa une déclaration conjointe afin de renforcer la collaboration économique et scientifique entre les deux plus grands pays du monde.

«Comme le commerce représente environ 60% de notre économie, il est donc essentiel, pour notre reprise économique, de renforcer nos liens avec des pays importants comme la Russie», a déclaré le ministre canadien selon un communiqué. «La Russie connaît une croissance rapide et, à ce titre, elle a beaucoup de possibilités à offrir aux entreprises canadiennes, possibilités qui pourraient contribuer à notre croissance économique et à la création d'emplois», a-t-il ajouté. Le commerce bilatéral Canada-Russie a atteint à 2,8 milliards de dollars en 2010, en hausse d'un peu plus 12% sur un an, selon les données fournies par les autorités canadiennes. Les deux pays ont signé à Ottawa un «protocole d'entente» afin de renforcer leur production de produits aérospatiaux dans le but de gagner des parts de marché à l'étranger.

Le Canada et la Russie s'engagent aussi «à encourager» la mise en oeuvre «de possibilités de collaboration dans des secteurs émergents comme les nanotechnologies, l'Arctique et la recherche sur le climat, l'énergie et l'efficacité énergétique, les matériaux de pointe, les sciences de la vie et l'aérospatiale. Le Canada, sans accuser directement la Russie, insiste depuis plusieurs années sur la défense de sa souveraineté dans l'Arctique, qu'en bonne logique Moscou pourrait menacer. Selon l'Institut de géophysique américain (USGS), le cercle polaire renfermerait un cinquième des réserves encore non découvertes dans le monde, avec 13% du pétrole et 30% du gaz, la plupart en mer.
Avocats de Russie
Адвокат в Екатеринбурге
Адвокат в Челябинске
Адвокат в Барнауле
Адвокат в Иркутске

Адвокат в Казане
Адвокат в Калининграде
Адвокат в Перме
Адвокат в Уфе

Адвокат в Ростов-на-Доне
Адвокат в Самаре
Адвокат в Саратове
Адвокат в Санкт-Петербурге

Адвокат в Нижний Новгороде
Адвокат в Новосибирске
Адвокат в Москве
Адвокат в Омске
Адвокат в Ижевске

Адвокат вo Владивостоке
Адвокат во Волгограде
Адвокат в Хабаровске
Адвокат в Ульяновске

samedi 4 juin 2011

La Russie attend des explications de l'UE sur la source de la bactérie E.coli
La Russie attend les explications de la Commission européenne sur la source de l'épidémie mortelle d'E. coli avant de considérer la levée de l'embargo sur les importations de légumes frais en provenance de l'UE, a annoncé vendredi le Premier ministre Vladimir Poutine.

M. Poutine a déclaré lors d'une réunion à Sotchi: "Nous attendons que nos partenaires européens nomment la source de l'infection". "Je vérifierai les raisons de l'embargo avancées par les services sanitaires. Cependant, nous attendrons toute information à cet égard de la part de nos collègues de la Commission européenne", a souligné M. Poutine. M. Poutine a fait savoir qu'il a été surpris par la réaction de l'UE face à cet embargo russe.

Le représentant de l'UE en Russie, Fernando Valenzuela, a averti plus tôt vendredi la Russie que l'embargo contredisait les principes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), groupement commercial auquel la Russie aimerait faire partie rapidement. "Je ne sais pas quel esprit cela (cet embargo) contredit", a déclaré M. Poutine, avant de poursuivre: "Nous ne pouvons pas empoisonner notre peuple dans d'intérêt d'un esprit quelconque". Jeudi, la Russie a interdit les importations de légumes frais de tous les Etats membres de l'UE en raison d'une épidémie de la bactérie E.coli apparemment originaire d'Allemagne.

lundi 30 mai 2011

8 personnes sont mortes dans des affrontements au Dagestan
MAKHACHKALA, Russie — Sept présumés rebelles et un policier ont été tués alors qu'une maison était en état de siège, a rapporté la police de la province du Daghestan, en Russie, samedi. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Vyacheslav Gasanov, a précisé que les affrontements avaient éclaté tôt, vendredi, dans le village de Chontaul. La police avait encerclé une propriété et ordonné aux personnes s'y trouvant de rendre leurs armes. Les occupants ont refusé, déclenchant la bagarre.

Le Daghestan est le théâtre de nombreux affrontements entre les policiers et des combattants, qui se seraient inspirés de l'insurrection islamique déchirant l'État voisin de la Tchétchénie. La violence en Tchétchénie a diminué de façon importante au cours des dernières années, mais ce n'est pas le cas du Daghestan, où des affrontements et des attaques surviennent presque quotidiennement.

lundi 23 mai 2011

La Russie carbure à l’immobilier
La hausse des taux d’intérêts n’affecte pas la bonne santé du marché immobilier en Russie, selon la RICS. Les hausses des taux d’intérêts ne vont pas empêcher le marché immobilier russe de continuer à être performant. Les dernières données publiées ou qui vont être publiées, comme la production industrielle du mois d’avril, les ventes au détail, le taux de chômage et l’investissement, fournissent une preuve supplémentaire de la force sous-jacente de l’économie russe. En effet, les récentes révisions des données officielles illustrent le fait que la croissance reste ferme dans le pays.

Rosstat (Russian Federation Federal State Statistics Service) a remis à jour son estimation pour 2010 concernant les ventes au détail à près de 2% et a ajouté environ 2,5% pour les prévisions de cette année. En conséquence, l’augmentation de la consommation des ménages en mars sur les douze derniers mois grimpe à 4,8%, ce qui montre une forte performance économique et une confiance renouvelée.

Faisant écho à cette tendance optimiste, la dernière étude sur le marché immobilier d’entreprise dans le monde publiée par la RICS, révèle que le marché immobilier en Russie reste ferme avec des prévisions de loyers et de valeurs positives. « Cet optimisme est illustré par les estimations venant de Jones Lang Lasalle, qui montrent que les loyers ont considérablement augmenté à Moscou, de +17% au dernier trimestre, et les valeurs de presque 25% » selon Simon Rubinsohn RICS Chief Economist « sur les bases des 12 derniers mois, les valeurs ont augmenté de presque 50%. » En outre, l’étude indique également que cet environnement plus favorable alimente le secteur de la construction, qui a enregistré un solde positif pour les nouveaux développements pour le second trimestre consécutif. Dans ce contexte, la Banque Centrale a surpris les marchés financiers en augmentant les taux de refinancement en avril dernier. Cette démarche trouve une justification dans la dernière lecture de l’inflation dont le taux global s’élève à 9,7%. Alors que pour l’essentiel ceci peut être expliqué par une flambée des prix alimentaires l’été dernier, la RICS pense que la Banque Centrale va vraisemblablement augmenter les taux d’intérêts au cours de l’année. « Cela aura inévitablement un impact sur l’économie » ajoute Simon Robinsohn « Cependant, nous croyons toujours que la croissance atteindra 4,5% cette année, ce qui devrait offrir un cadre relativement favorable au secteur immobilier. »

lundi 16 mai 2011

Le président russe est préoccupé au sujet des défenses antimissiles de l'OTAN
Le président russe Dmitri Medvedev a exprimé, dans une lettre envoyé au Conseil Russie-OTAN, ses inquiétudes sur le projet de défense antimissile en Europe, a déclaré samedi le service de presse du Kremlin. Dans la lettre, M. Medvedev a attaché une grande importance à la participation de la Russie au système de défense antimissile en Europe et demandé une garantie pour que le système ne prenne pas son pays pour cible.

"Il est indiqué dans la lettre que le système de défense antimissile en Europe ne serait effectivement efficace et viable que si la Russie est impliquée dans le projet sur une base égale et (Medvedev) a demandé des garanties solides attentant que le sytème n'affecterait pas la stabilité stratégique et ne serait dirigé contre aucune des parties", a indiqué le service de presse du Kremlin. Moscou s'était opposé pendant longtemps au déploiement d'un système de défense antimissile de l'OTAN près de sa frontière, déclarant que ce système serait une menace pour la sécurité de la Russie et affecterait l'équilibre de force stratégique en Europe.

En novembre dernier, la Russie a accepté de coopérer avec l'OTAN sur le nouveau système de défense antimissile en Europe. Le vice-ministre russe de la Défense, Anatoly Antonov, a confirmé vendredi que la Russie n'avait reçu jusqu'à présent aucune réponse officielle à l'initiative lancée par le président Medvedev concernant le bouclier de missile européen. Le Conseil Russie-OTAN est un mécanisme de dialogue établi en 2002 entre les alliés de l'OTAN et la Russie.

lundi 9 mai 2011

Défilé de la Victoire: l'aviation russe a dispersé les nuages à Moscou
L'aviation russe a dispersé lundi matin les nuages à Moscou pour garantir le beau temps pendant le défilé de la Victoire sur la place Rouge, a annoncé lundi le porte-parole du ministère russe de la Défense Vladimir Drik. "Un avion militaire russe a accompli la mission de protection météorologique de Moscou à 250 km au nord et au nord-ouest de Moscou, près de Tver", a indiqué le colonel Drik.

"L'avion a volé à une altitude de 5.400 mètres", selon le colonel.Au total, le commandant en chef de l'Armée de l'air russe Alexandre Zeline a dépêché une dizaine d'avions pour protéger la place Rouge de la pluie. L'opération a été confiée au Centre d'essais Tchkalov d'Astrakhan (Volga). Les spécialistes du centre ont effectué un vol de reconnaissance avant de prendre une décision sur la dispersion des nuages. Le Centre Tchkalov est doté d'avions spéciaux Antonov An-12 et An-26 capables d'influer sur les nuages, selon le colonel Drik.
Medvedev promet de moderniser l'armée
Le président russe Dmitri Medevedev a marqué ce lundi le 66e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie en promettant de doter les forces de son pays d'un matériel dernier cri et de réformer une armée mal équipée et dont le moral n'est pas au beau fixe. Medvedev a pris cet engagement le jour du traditionnel défilé militaire sur la place Rouge pour la fête de la victoire sur l'Allemagne, célébrée le 9 mai en Russie.

718 milliards de dollars sur 10 ans
De l'avis des analystes, la majeure partie des armements russes sont des versions modernisées d'armes fabriquées voici une vingtaine d'années. Bien que la Russie soit le deuxième plus gros exportateur d'armes au monde, les faibles investissements militaires et le manque de volonté politique empêchent ses forces d'acquérir du nouveau matériel.

«L'Etat doit tout faire pour que nos soldats soient bien équipés, pour la modernisation de nos forces armées s'opère activement, pour que nos troupes disposent des technologies les plus avancées», a-t-il dit avant le défilé de 20.000 hommes, qui sont passées sur la place Rouge, au pied du Kremlin, en sa présence et en présence du Premier ministre Vladimir Poutine.Par contraste avec la baisse des budgets défense en Occident, Poutine s'est engagé à allouer 20.000 milliards de roubles (718 milliards de dollars) au cours des dix ans à venir au renouvellement du matériel militaire russe, dont de nouveaux sous-marins, missiles nucléaires et batteries atériennes.

samedi 7 mai 2011

Des avoirs russes gelés en Suisse dans l'affaire Magnitski
ZURICH (Suisse) - La Suisse a gelé les comptes de l'époux d'une responsable du fisc russe suspectée dans le détournement de millions d'euros au détriment d'un fonds d'investissement occidental, dont le juriste Sergueï Magnitski est ensuite mort en prison, a affirmé vendredi le fonds Hermitage.

Nous avons été informés de sources proches de l'enquête que les comptes avaient été gelés, a déclaré par téléphone à l'AFP William Browder, patron du fonds d'investissements Hermitage Capital Management, qui vit à Londres après avoir été déclaré persona non grata en Russie en 2005. Selon M. Browder, les comptes gelés appartiendraient au mari d'Olga Stepanova, une responsable du fisc russe figurant dans l'affaire.

Le Ministère public suisse (procureur fédéral), contacté par l'AFP, a confirmé que les autorités helvétiques avaient ouvert le 7 mars une enquête contre inconnu portant sur des soupçons de blanchiment d'argent.

Une porte-parole du procureur fédéral a précisé que l'enquête a été déclenchée sur indication du Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent. Cette organisation, qui dépend de la police fédérale helvétique, a reçu une plainte du cabinet d'avocats Brown Rudnick agissant sur mandat de Hermitage, a-t-elle précisé.

La porte-parole a cependant refusé de donner de plus amples détails, évoquant le secret de l'instruction.

Les déclarations de M. Browder faisaient suite à des informations publiées par le magazine américain Barron's, selon lesquelles le parquet suisse aurait pris des mesures d'urgence et gelé des comptes au Credit Suisse.

Le fisc russe a indirectement confirmé ces informations en déclarant vendredi que les comptes gelés appartenaient à des personnes qui ne sont pas membres de ses services.

Ces personnes ne sont pas actuellement des employés des services fiscaux, a déclaré le fisc russe à l'agence publique Ria Novosti.

Le fonds Hermitage Capital Management, qui a représenté les intérêts d'actionnaires dans des grands groupes semi-publics russes comme Sberbank et Gazprom, est au centre d'une vaste affaire d'accusations croisées de corruption et de fraude fiscale, qui a pris un tour dramatique en 2009 avec la mort en prison du juriste Sergueï Magnitski. Hermitage dit avoir été victime d'une machination orchestrée par des responsables de la police et du fisc russe pour détourner 5,4 milliards de roubles (plus de 130 millions d'euros) de fonds publics par la voie de remboursements de taxes.

Les fonctionnaires corrompus se seraient servis de documents obtenus auprès d'Hermitage, et falsifiés, pour se faire rembourser 5,4 milliards de roubles de taxes du fisc. Sergueï Magnitski, le juriste d'Hermitage, avait dénoncé cette machination. Il avait alors été à son tour inculpé pour fraude fiscale --par les responsables qu'il dénonçait, selon Hermitage-- et placé dans un centre de détention provisoire à Moscou pour le contraindre à renoncer à ses dépositions. Il y est mort à 37 ans, apparemment faute de soins.

A la suite de Sergueï Magnitski, le patron d'Hermitage et un autre juriste russe du fonds, Ivan Tcherkassov, réfugié à Londres depuis 2006, ont été accusés de fraude fiscale et des mandats d'arrêt ont été émis à leur encontre. Des vidéos placées sur l'internet sous le titre Les intouchables (www.russian-untouchables.com) accusent une série de fonctionnaires de police et du fisc de s'être enrichis de dizaines de millions de dollars dans cette affaire et d'afficher un train de vie équivalant à des centaines d'années de salaire. La responsable du fisc Olga Stepanova figure dans ces vidéos. Des dizaines de responsables russes ont été déclarés persona non grata par les Etats-Unis et l'UE dans le cadre de cette affaire.

lundi 2 mai 2011

Mort de Ben Laden: Moscou salue la suppression du terroriste numéro un
Le Kremlin salue les progrès importants des Etats-Unis réalisés dans la lutte contre le terrorisme international, a annoncé lundi aux journalistes le service de presse du chef de l'Etat russe. "La Russie a été un des premiers pays qui a fait face aux menaces portées par le terrorisme global et connaît réellement ce que représente Al-Qaïda", a déclaré le service de presse présidentiel, en commentant les informations sur la suppression du chef de cette organisation terroriste, Oussama Ben Laden.

Le Kremlin a aussi souligné qu'il n'y avait que la lutte unie contre le terrorisme international qui pouvait porter ses fruits. "La Russie est prête à augmenter sa participation à cette coopération", a précisé le service de presse. Dimanche soir, le président américain Barack Obama a annoncé qu'Oussama Ben Laden avait été abattu lors d'une opération commando américain réalisée au nord du Pakistan.

samedi 26 mars 2011

Le parlement russe ratifie l'accord frontalier avec la Norvège
La chambre basse du parlement russe, la Douma, a ratifié vendredi l'accord sur la délimitation des frontières maritimes entre la Russie et la Norvège en mer de Barents, confirmant la volonté de Moscou de coopérer dans cette région présumée riche en hydrocarbures. Conclu en avril 2010 entre le président russe Dmitri Medvedev et le premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, l'accord met fin à un différend de 40 ans entre les deux États portant sur près de 176 000 kilomètres carrés.

L'accord a été approuvé par 311 députés, tous membres du parti au pouvoir Russie unie, dirigé par le premier ministre Vladimir Poutine. 57 députés se sont prononcés contre la ratification, jugeant que le document allait à l'encontre des intérêts de la Russie.

Voté à l'unanimité par les députés norvégiens le 8 février, il doit encore être adopté définitivement par le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) et promulgué par le président Dmitri Medvedev pour entrer en vigueur et permettre d'entamer la prospection des fonds sous-marins.

D'énormes gisements d'hydrocarbures se trouvent de part et d'autre de la zone objet de l'accord, avec le champ gazier Chtokman côté russe et les champs Snoehvit et Goliat côté norvégien. Selon l'Institut de géophysique américain (US Geological Survey), l'Arctique dans son ensemble pourrait receler 13% des réserves de pétrole et 30% des réserves de gaz naturel pas encore découvertes de la planète.

mardi 8 mars 2011

Les Russes s'opposent à une intervention en Libye
La Russie est contre toute ingérence militaire étrangère en Libye, a déclaré, lundi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, alors que les appels en faveur d'un soutien militaire aux rebelles opposés au régime de Muammar Kadhafi se multiplient à Washington. "Nous ne considérons pas l'ingérence étrangère, surtout militaire, comme un moyen de résoudre la crise en Libye. Les Libyens doivent résoudre eux-mêmes leurs problèmes", a déclaré Serguei Lavrov, cité par les agences russes.

L'administration du président américain Barack Obama examine à ce stade "toutes les options", y compris militaires, dans la crise libyenne et a réitéré ses appels au départ du colonel Kadhafi. L'influent sénateur républicain John McCain ainsi que le sénateur démocrate John Kerry se sont prononcés pour l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye pour réduire la marge de manoeuvre du régime Kadhafi. Les diplomates français et britanniques travaillent de leur côté sur un projet de résolution imposant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, qu'ils veulent présenter "assez vite" aux quinze pays du Conseil de sécurité de l'ONU, a affirmé lundi un diplomate sous couvert d'anonymat.

Réticente dans un premier temps à se joindre aux condamnations occidentales des violences en Libye, la Russie a voté fin février en faveur d'une résolution de l'ONU imposant des sanctions sévères au régime du colonel Kadhafi, notamment un embargo sur la vente d'armes à la Libye. Serguei Lavrov a souligné lundi que les crimes contre les civils en Libye ne devaient pas "rester impunis". La Libye, pays avec lequel Moscou a entretenu des relations étroites pendant la guerre froide, est en proie depuis le 15 février à une révolte sans précédent contre le colonel Kadhafi. Cette situation va entraîner pour la Russie "un manque à gagner de 4 milliards de dollars de ventes d'armes" en raison des sanctions de l'ONU, a déjà fait valoir Sergueï Tchemezov, patron de l'entreprise publique russe Rostekhnologuii chargée des ventes d'armes.

mercredi 2 mars 2011

Russie Le Bolchoï remis en beauté
Le célèbre théâtre Bolchoï, fermé depuis 2005, a annoncé hier que les grands travaux de rénovation étaient achevés à 90 %, et dévoilé à la presse le plafond historique et les loges dorées refaits à neuf. La restauration doit conférer à l’établissement construit en 1856, mais remanié par les bolcheviques, son aspect initial. Le théâtre, gloire de la culture russe, peut accueillir jusqu’à 2000 spectateurs.

Un habitant de la république de Carélie (nord-ouest de la Russie) va bientôt être jugé pour le meurtre de dix sans-abri qu’il a avoué avoir commis pour « nettoyer la société ». Originaire de la ville de Seguej, l’homme a reconnu avoir tué à la fin des années 1990 une dizaine de sans-abri et des alcooliques qui, selon lui, « gâchaient le paysage ». Les corps de dix personnes frappées à mort avec un bâton ont été retrouvés au cours des trois dernières années dans une forêt, près de Seguej.
Russie: la “militsia” redevient la “politsia”
Nous n’avons pas besoin de la police”, voilà ce qui était inscrit sur la pancarte d’un opposant au régime russe. Il s‘était posté ce mardi devant le ministère de l’Intérieur. Dans cette petite phrase, il fallait voir la nuance, “nous n’avons pas besoin de la police” qu’elle porte le nom de Militsia ou de politsia.

Provocation, le jour ou la Russie rebaptisait sa police. Cette dernière retrouve donc son ancien nom “politsia”, perdu en 1917 avec la révolution Bolchevique. Ce changement de nom intervient dans le cadre d’une vaste réforme à présent en vigeur. Les décrêts le validant ayant été signés ce mardi par le Président russe Dmitri Medvedev.

Outre ce changement d’appellation, la réforme prévoit entre autre une réduction des effectifs de police et une hausse des salaires. Mais ces modifications laissent certains perplexes, “pourquoi tous ces changement, c’est simplement sur le papier. Ce sont les hommes qu’il faudrait changer”, explique un homme. Et comme pour en rajouter une couche, un collectif russe a diffusé ce mardi une vidéo sur internet. Une campagne baptisée “Embrasse les Flics”. Objectif affiché, aider les policière russes à s’adapter à la nouvelle réforme.

samedi 19 février 2011

Le gazoduc Nabucco toujours dans le flou à dix mois de sa mise en chantier
A moins d'un an de la date prévue pour sa mise en chantier, le gazoduc Nabucco, visant à réduire la dépendance de l'UE au gaz russe, est toujours dans le flou quant à ses fournisseurs et ses investisseurs, malgré un accord signé avec l'Azerbaidjan et les pressions de Bruxelles. Si Nabucco a posé un cadre juridique et obtenu une aide de Bruxelles de 200 millions d'euros, les garanties sur l'élément clé -- le gaz -- font encore défaut.

Aucun contrat n'a encore été signé par les opérateurs de ce projet européen phare, devant transporter le gaz de la Caspienne à travers la Turquie et vers l'Europe de l'Ouest, en évitant la Russie et l'Ukraine. L'approvisionnement "va se concrétiser prochainement", assure le chef du consortium, Reinhart Mitschek, dans un entretien à l'AFP. Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, a bien rapporté mi-janvier un accord d'Azerbaïdjan. Mais ni les volumes ni les délais ne sont précisés. Brouillant les cartes sur sa stratégie, Bakou a également promis des milliards de m3 à la Russie et l'Iran.

Pour que l'Azerbaïdjan puisse livrer Nabucco, d'une capacité de 31 milliards de m3 par an, "il faudrait déjà que le champ gazier Shah Deniz 2 produise et cela a été reporté à 2017", relève, sceptique, Thierry Bros, analyste à la Société Générale. Dans ces conditions, la mise en service a été une nouvelle fois reportée à fin 2015. "Nabucco ne participe pas à une course contre la montre ou contre d'autres projets. Cela importe peu que nous soyons prêt un trimestre plus tôt ou plus tard", avance Reinhart Mitschek. Autre signe d'un certain désarroi face au manque d'intérêt concret des puissances gazières de la Caspienne, Nabucco est prêt à transporter du gaz russe, selon son patron. Ce projet européen devait pourtant permettre de diversifier les approvisionnements des 27 pour réduire le pouvoir de Moscou.

Pour la première phase, chiffrée à 8 à 10 milliards de m3/an, Nabucco compte sur le gaz d'autres champs azéris et sur l'Irak, qu'une ramification du gazoduc doit désormais relier, à la place de l'Iran, en raison des tensions internationales autour du programme nucléaire de Téhéran. Ce nouveau tracé portera la longueur du gazoduc "à 3.900 km", d'après M. Mitschek. Avec ces 550 kilomètres supplémentaires, le coût global de 7,9 milliards d'euros devrait être revu à la hausse dans l'étude détaillée actuellement en cours d'élaboration. "Sans décision finale d'investissement tout ceci reste théorique", insiste l'analyste britannique Zoe Grainge de l'institut IHS. Elle doit intervenir fin 2011 selon M. Mitschek et incombe aux opérateurs membres du consortium: RWE (Allemagne), OMV (Autriche), MOL (Hongrie), Transgaz (Roumanie), Bulgargas (Bulgarie) et Botas (Turquie).

Kerstin Westphal, de l'institut allemand SWP, rappelle que "la sécurité énergétique repose en Europe sur le secteur privé". Suggérant que l'UE ne se substituera pas au marché, comme dans l'agriculture, même si Nabucco fait partie des priorités de Bruxelles. Le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, a d'ailleurs récemment poussé les entreprises derrière Nabucco à presser le pas. Face aux incertitudes, les pays traversés ont pris des assurances. Echaudés par la crise entre Kiev et Moscou qui les avait privés de gaz russe début 2009, ils participent tous au projet concurrent de Nabucco, South Stream. Porté par le géant russe Gazprom et l'italien ENI, il évite lui aussi l'Ukraine.
L'Empire Russe© est un projet de recherche de Lapierre Médias©
Tous droits réservés 2006-2016