lundi 26 septembre 2011

Le tandem Medvedev-Poutine a fait preuve d'unité
Ceux qui ne sont pas d'accord avec la politique du tandem Medvedev-Poutine quitteront l'équipe dirigeante, a déclaré samedi dans une interview à Rousskaia sloujba novostei (Service russe d'informations) le porte-parole du premier ministre, Dmitri Peskov, informe ITAR-TASS.

" Le tandem a fait preuve d'unité, a-t-il dit. Des divergences et des nuances tactiques sont possibles entre eux, mais côté stratégie, ils sont unanimes. D'aucuns n'acceptent pas les approches stratégiques du tandem et ils quitteront l'équipe. Un gouvernement neuf sera formé et le président et le premier ministre l'ont dit. Des changements quantitatifs auront nécessairement lieu, mais les éléments du tandem persisteront sans aucun doute ".

" Il serait erronée de se laisser aller par la fièvre électorale, a ajouté Dmitri Peskov. Il reste deux mois et demi jusqu'aux élections législatives et cinq jusqu'aux présidentielles. Il y a lieu de noter qu'à en juger d'après la conjoncture dans l'économie mondiale, ce ne seront pas les mois tranquilles en dépit de ce que notre gouvernement est prêt à toutes sortes de bourrasques ".

samedi 10 septembre 2011

Mevdedev veut faire le ménage dans l'aviation russe
La liste des catastrophes aériennes en Russie ne cesse de s'allonger. Mardi, un appareil de la compagnie Yak Service s'est écrasé quelques minutes après son décollage de l'aéroport de Yaroslavl, une ville située à 300 kilomètres au nord-est de Moscou. L'avion, un Yak 42 de fabrication russe, comptait 45 passagers à son bord dont 43 ont péri. La quasi-totalité d'entre eux étaient des hockeyeurs professionnels de l'équipe de Yaroslavl, dont six champions étrangers qui partaient disputer une compétition internationale à Minsk, faisant de cet accident une véritable tragédie sportive. Durant les trois derniers mois, 106 personnes sont mortes dans quatre crashs aériens distincts, dont les 47 occupants du Tupolev 134, qui s'est écrasé en Carélie, en juin dernier. Selon le site Jacdec, spécialisé dans la sécurité aérienne, 696 passagers ont péri dans les débris d'un avion entre 2001 et 2009 en Russie, un triste record que partagent les pires compagnies de la République démocratique du Congo. Dans le pays, l'exaspération le dispute au sentiment d'impuissance.
Lobby puissant

«La situation dans l'aviation civile russe doit être radicalement changée», a déclaré le président russe, Dmitri Medvedev, qui n'en est pas à son premier coup de menton. Mettant en cause la fiabilité des appareils russes, hérités pour la plupart de l'ère soviétique, le chef du Kremlin a ordonné de «réduire d'une manière drastique le nombre de compagnies aériennes, et ceci le plus rapidement possible». Le Yak 42 opérait depuis 1993, et son certificat d'exploitation devait expirer le 1er octobre prochain. Depuis l'accident, la compagnie, Yak Service, dont l'agrément courait jusqu'en juillet 2012, reste muette. Selon le ministère des Transports, 130 sociétés opèrent aujourd'hui sur le territoire national, dont dix qui transportent 85 % des passagers. Cent vingt compagnies se partagent un marché ridicule, au détriment de la sécurité de leurs clients. «L'usure des avions est le principal problème de l'aviation civile en Russie. La rentabilité insuffisante de ces petites compagnies ne leur permet pas de renouveler leur parc d'appareils», confirme Dmitri Kontorchtchikov, analyste de la société d'investissement Renaissance. En dépit des subventions abondantes que Moscou accorde à l'industrie aéronautique nationale, sept avions seulement sont sortis des chaînes russes en 2010, alors qu'il en faudrait cent soixante fois plus à l'horizon 2020.

Malgré ces constats accablants, les enquêtes attribuent très souvent les crashs à des défaillances humaines. Si la Russie est particulièrement touchée par une pénurie de pilotes qualifiés, le secteur, lui, est verrouillé par un lobby industriel étatique encore plus puissant. Ce dernier est plein de fonctionnaires et de dirigeants pistonnés et «incompétents qui reçoivent des fauteuils confortables pour s'accaparer les flux financiers» qui irriguent le secteur, dénonce Guennadi Goudkov, chef adjoint du Comité de la Douma pour les questions de sécurité. Ce parlementaire déplore que jamais aucun haut fonctionnaire russe n'ait perdu son poste après de telles tragédies.

lundi 5 septembre 2011

Kiev exclut la possibilité de guerre gazière avec la Russie
Il n'y aura jamais de "guerre gazière" entre l'Ukraine et la Russie, a déclaré dimanche soir le premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov dans une interview accordée à la chaîne télévisée Inter. "Personne ne verra jamais de guerre, y compris celle de gaz, entre l'Ukraine et la Russie, notre partenaire stratégique", a insisté le chef du gouvernement ukrainien. Selon lui, Kiev entend honorer le contrat en vigueur tant que de nouvelles ententes sur le prix du gaz ne seront pas réalisées, et cela malgré les divergences qui persistent.

Kiev qualifie "d'injuste" le prix du gaz défini dans ces contrats et invite Moscou à le réduire. La Russie affirme pour sa part être satisfaite des clauses contractuelles, mais se déclare prête à examiner les propositions ukrainiennes. En avril 2010, Moscou a déjà accordé à Kiev un rabais de 30% sur le prix des livraisons gazières. Cette réduction a été consentie en échange de l'accord prorogeant de 25 ans le stationnement de la Flotte russe en Crimée après l'expiration du délai actuel de sa présence en 2017. Les désaccords sur le prix du gaz russe payé par l'Ukraine ont entraîné par le passé plusieurs crises dans les relations entre les deux pays, conduisant même au blocage de l'approvisionnement européen en janvier 2009.
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