Consultations Russie-Corée Nord sur une situation "dangereuse"
La Russie et la Corée du Nord ont mené vendredi des consultations sur une situation "dangereuse" dans la péninsule coréenne après le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexeï (bien Alexeï) Borodavkine, et l'ambassadeur nord-coréen à Moscou, Kim Yong Jae, "ont échangé des vues sur un développement dangereux de la situation dans la péninsule coréenne après le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan", selon un communiqué du ministère.
"Les deux parties ont souligné la nécessiter d'éviter l'escalade dans la régions et se sont dites prêtes à poursuivre des consultations pour trouver des solutions à la crise nord- coréenne", selon la même source. Une enquête internationale a conclu que le naufrage de la corvette de 1.200 tonnes, survenu le 26 mars près de la frontière maritime avec la Corée du Nord et qui a fait 46 morts, était dû à un tir de torpille d'un sous-marin nord-coréen. Pyongyang dément toute implication. Ces conclusions ont suscité de nouvelles tensions dans la péninsule coréenne, la Corée du Nord rompant toutes ses relations et les communications avec le Sud et abrogeant un accord de non-agression. Pyongyang affirme que sa mise en cause équivaut à une déclaration de guerre.
Le président Dmitri Medvedev a décidé mercredi de dépêcher en Corée du Sud une équipe d'experts russes pour se pencher sur les résultats de l'enquête internationale sur le naufrage La Russie participait à des pourparlers à six sur le nucléaire nord-coréen entamés en août 2003 avec la Corée du Nord, la Corée du Sud, la Chine, le Japon et les Etats-Unis. En avril 2009, Pyongyang a claqué la porte des discussions sur sa dénucléarisation après un tir de missile controversé sanctionné par le Conseil de sécurité de l'ONU.
La Russie et la Corée du Nord ont mené vendredi des consultations sur une situation "dangereuse" dans la péninsule coréenne après le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexeï (bien Alexeï) Borodavkine, et l'ambassadeur nord-coréen à Moscou, Kim Yong Jae, "ont échangé des vues sur un développement dangereux de la situation dans la péninsule coréenne après le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan", selon un communiqué du ministère.
"Les deux parties ont souligné la nécessiter d'éviter l'escalade dans la régions et se sont dites prêtes à poursuivre des consultations pour trouver des solutions à la crise nord- coréenne", selon la même source. Une enquête internationale a conclu que le naufrage de la corvette de 1.200 tonnes, survenu le 26 mars près de la frontière maritime avec la Corée du Nord et qui a fait 46 morts, était dû à un tir de torpille d'un sous-marin nord-coréen. Pyongyang dément toute implication. Ces conclusions ont suscité de nouvelles tensions dans la péninsule coréenne, la Corée du Nord rompant toutes ses relations et les communications avec le Sud et abrogeant un accord de non-agression. Pyongyang affirme que sa mise en cause équivaut à une déclaration de guerre.
Le président Dmitri Medvedev a décidé mercredi de dépêcher en Corée du Sud une équipe d'experts russes pour se pencher sur les résultats de l'enquête internationale sur le naufrage La Russie participait à des pourparlers à six sur le nucléaire nord-coréen entamés en août 2003 avec la Corée du Nord, la Corée du Sud, la Chine, le Japon et les Etats-Unis. En avril 2009, Pyongyang a claqué la porte des discussions sur sa dénucléarisation après un tir de missile controversé sanctionné par le Conseil de sécurité de l'ONU.