Un accord en suspens entre Kiev et Moscou
Le gaz russe de nouveau dans les tuyaux pour approvisionner l'Europe, cela pourrait être pour bientôt. Après des négociations qui ont duré une partie de la nuit, le Premier ministre Vladimir Poutine s'est en effet entendu avec son homologue ukrainienne mais reste à savoir si le président ukrainien acceptera l'accord. Cela fait maintenant dix jours que les pays d'Europe ne reçoivent plus de gaz russe via l'Ukraine. Cela concerne un quart du gaz consommé dans l'UE.
Une annonce encourageante, mais rien n'est encore signé. Les documents sont en préparation pour finalisation dans les 24 heures et on sait que cette étape peut poser problème. Sur le fond, la Russie était très en colère. Elle accusait sa voisine de voler le gaz destiné à l'Europe, d'où cette coupure du 7 janvier et la demande de s'en tenir désormais au prix du marché européen.
Dans ce contexte, on peut dire que l'Ukraine s'en sort au mieux. D'après ce qu'a annoncé Vladimir Poutine, Kiev obtiendrait un rabais de 20% sur le prix du marché pour 2009, à condition de ne pas augmenter la facture pour le transit du gaz russe sur son territoire. Aucune autre information n'a été transmise sur les tarifs exacts, ni sur le moment de la reprise des livraisons. Gazprom n'a fait aucun commentaire. Les prochaines heures vont donc être cruciales. Le Premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko, va maintenant faire son compte-rendu au président Viktor Iouchtchenko. Ils se détestent et il a déjà à plusieurs reprises rejeté les négociations qu'elle avait conduites.
Le gaz russe de nouveau dans les tuyaux pour approvisionner l'Europe, cela pourrait être pour bientôt. Après des négociations qui ont duré une partie de la nuit, le Premier ministre Vladimir Poutine s'est en effet entendu avec son homologue ukrainienne mais reste à savoir si le président ukrainien acceptera l'accord. Cela fait maintenant dix jours que les pays d'Europe ne reçoivent plus de gaz russe via l'Ukraine. Cela concerne un quart du gaz consommé dans l'UE.
Une annonce encourageante, mais rien n'est encore signé. Les documents sont en préparation pour finalisation dans les 24 heures et on sait que cette étape peut poser problème. Sur le fond, la Russie était très en colère. Elle accusait sa voisine de voler le gaz destiné à l'Europe, d'où cette coupure du 7 janvier et la demande de s'en tenir désormais au prix du marché européen.
Dans ce contexte, on peut dire que l'Ukraine s'en sort au mieux. D'après ce qu'a annoncé Vladimir Poutine, Kiev obtiendrait un rabais de 20% sur le prix du marché pour 2009, à condition de ne pas augmenter la facture pour le transit du gaz russe sur son territoire. Aucune autre information n'a été transmise sur les tarifs exacts, ni sur le moment de la reprise des livraisons. Gazprom n'a fait aucun commentaire. Les prochaines heures vont donc être cruciales. Le Premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko, va maintenant faire son compte-rendu au président Viktor Iouchtchenko. Ils se détestent et il a déjà à plusieurs reprises rejeté les négociations qu'elle avait conduites.