Un bombardier russe s'est approché de l'espace aérien canadien, sans y entrer, 24 heures avant la visite à Ottawa du président Barack Obama, le 19 février dernier. Deux chasseurs canadiens ont décollé pour l'intercepter, a révélé le ministre de la Défense Peter MacKay.
Au sortir d'une réunion avec le général Gene Renuart, commandant de la défense aérospatiale nord-américaine (NORAD), en compagnie du général Walt Natynczyk, chef d'état-major de la Défense, le ministre a indiqué vendredi que les deux F-18 avaient fait signe au bombardier Bear de faire demi-tour. L'appareil russe a obtempéré, selon M. MacKay.
Réagissant à cette annonce lors d'une conférence de presse en Saskatchewan, le premier ministre Stephen Harper s'est dit profondément préoccupé « face aux actions de plus en plus agressives des Russes dans le monde et dans notre espace aérien ».
Le commandement des forces aériennes russes a confirmé vendredi l'existence d'une patrouille aérienne le 18 févrer. Du même souffle, il a affirmé que l'appareil, un Tupolev 160, accomplissait sa « mission » dans le respect des règles internationales.
M. MacKay n'a pas accusé les Russes d'avoir fait cela « délibérément » lors de la visite du président américain au Canada, mais il y voit « une forte coïncidence ». Il a noté au passage « un accroissement de l'activité » aérienne russe dans l'Arctique ces derniers Un accroissement confirmé par le général Renuart, qui a ajouté que les forces russes se montraient « professionnelles » dans leur façon de mener leurs opérations. Et de préciser: « Mais je pense qu'il est prudent pour les deux pays de maintenir une défense aérienne intégrée solide, afin d'être sûr que tout appareil qui s'approche de notre espace aérien sans être enregistré ou sans plan aérien puisse être identifié et que nous puissions évaluer s'il y a une vraie menace ou non ».
Une question de souveraineté en Arctique
Le ministre MacKay y voit une « démonstration de la capacité militaire russe ». Et il se soucie surtout de la souveraineté canadienne en Arctique. « Il est nécessaire d'être vigilant et d'avoir une véritable présence en Arctique - dans l'espace aérien, sur le terrain et sur les eaux. Il est plus facile d'avoir notre armée, nos Rangers, pour démontrer notre capacité et notre présence ».
Il a ajouté que les Russes n'avertissaient pas Ottawa de ces vols près de l'espace aérien canadien. Des représentants du gouvernement, y compris M. MacKay, ont demandé à l'ambassadeur russe et au ministre de la Défense d'y remédier. Leurs demandes sont toutefois restées lettre morte, selon M. MacKay.
Au sortir d'une réunion avec le général Gene Renuart, commandant de la défense aérospatiale nord-américaine (NORAD), en compagnie du général Walt Natynczyk, chef d'état-major de la Défense, le ministre a indiqué vendredi que les deux F-18 avaient fait signe au bombardier Bear de faire demi-tour. L'appareil russe a obtempéré, selon M. MacKay.
Réagissant à cette annonce lors d'une conférence de presse en Saskatchewan, le premier ministre Stephen Harper s'est dit profondément préoccupé « face aux actions de plus en plus agressives des Russes dans le monde et dans notre espace aérien ».
Nous défendrons notre espace aérien [...]. Nous riposterons à chaque fois que les Russes se livreront à toute sorte d'intrusion visant la souveraineté du Canada.— Stephen Harper
Le commandement des forces aériennes russes a confirmé vendredi l'existence d'une patrouille aérienne le 18 févrer. Du même souffle, il a affirmé que l'appareil, un Tupolev 160, accomplissait sa « mission » dans le respect des règles internationales.
M. MacKay n'a pas accusé les Russes d'avoir fait cela « délibérément » lors de la visite du président américain au Canada, mais il y voit « une forte coïncidence ». Il a noté au passage « un accroissement de l'activité » aérienne russe dans l'Arctique ces derniers Un accroissement confirmé par le général Renuart, qui a ajouté que les forces russes se montraient « professionnelles » dans leur façon de mener leurs opérations. Et de préciser: « Mais je pense qu'il est prudent pour les deux pays de maintenir une défense aérienne intégrée solide, afin d'être sûr que tout appareil qui s'approche de notre espace aérien sans être enregistré ou sans plan aérien puisse être identifié et que nous puissions évaluer s'il y a une vraie menace ou non ».
Une question de souveraineté en Arctique
Le ministre MacKay y voit une « démonstration de la capacité militaire russe ». Et il se soucie surtout de la souveraineté canadienne en Arctique. « Il est nécessaire d'être vigilant et d'avoir une véritable présence en Arctique - dans l'espace aérien, sur le terrain et sur les eaux. Il est plus facile d'avoir notre armée, nos Rangers, pour démontrer notre capacité et notre présence ».
Il a ajouté que les Russes n'avertissaient pas Ottawa de ces vols près de l'espace aérien canadien. Des représentants du gouvernement, y compris M. MacKay, ont demandé à l'ambassadeur russe et au ministre de la Défense d'y remédier. Leurs demandes sont toutefois restées lettre morte, selon M. MacKay.