Le secrétaire général de l'Otan, Anders Rasmussen a tenté, lors de sa visite en Russie ce mercredi 16 décembre, d'impliquer Moscou dans les opérations de l'Alliance en Afghanistan, sans toutefois obtenir un engagement ferme du Kremlin.Avec notre correspondant à Moscou, Alexandre BilletteC'était attendu, la première visite en Russie d'Anders Rasmussen devait essentiellement concerner le dossier afghan.Il faut dire que les autres dossiers sont plus litigieux, comme celui du conflit géorgien ou de l'expansion à l'est de l'Otan.Sur la question afghane, l'Alliance atlantique voudrait bien voir la Russie s'impliquer davantage. C'est le message du secrétaire général de l'Otan au Kremlin. Ce mercredi 16 décembre, Anders Rasmussen a été clair et concret : l'Alliance voudrait que Moscou fournisse des hélicoptères, tout en formant les pilotes et en fournissant des pièces détachées. Selon la presse russe, Anders Rasmussen aurait également demandé d'élargir le transit de matériel sur le territoire russe, en acceptant également le passage de matériel militaire.Côté russe, cette première visite du secrétaire général de 'lOtan depuis 2007 marque « le début d'un nouveau chapitre entre l'Otan et Moscou », selon Dmitri Medvedev. Cependant, sur les demandes de l'organisation atlantique, la réponse a été laconique: «Les demandes seront étudiées par le ministère des affaires étrangères».