Le Monde.fr
Les Etats-Unis ont dit redouter lundi une course aux armements en Amérique latine, au lendemain de l'annonce d'un contrat de 2,2 milliards de dollars entre la Russie et le Venezuela pour l'achat d'armes russes.
"Nous sommes inquiets, de façon générale, de l'objectif avoué du Venezuela d'accroître son arsenal militaire, ce qui pose à notre avis un grave défi à la stabilité du continent américain", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly.
"Nous redoutons une course aux armements dans la région", a-t-il déclaré devant la presse en réponse à une question sur l'annonce du contrat entre Moscou et Caracas et sur les craintes de coopération nucléaire du Venezuela avec l'Iran.
M. Kelly a estimé que les importations d'armes du Venezuela "dépassent celles des autres pays d'Amérique latine" et appelé ce pays à la transparence sur ces achats et leur destination.
"A nos yeux, il est très important qu'ils mettent en place des procédures claires et des garde-fous pour faire en sorte que ces armes ne soient pas détournées au profit d'organisations irrégulières ou clandestines", a souligné le porte-parole.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé dimanche que la Russie avait accordé un crédit de 2,2 milliards de dollars à son pays pour l'achat d'armement russe, dont 92 chars T-72 et des systèmes antiaériens.
Dans le cadre de son émission hebdomadaire de radio et télévision "Alo Presidente", M. Chavez a par ailleurs annoncé son intention d'"installer un puissant système antiaérien", alors que Caracas a mis en garde son voisin colombien contre l'ouverture prévue de plusieurs bases militaires aux Etats-Unis.
"Nous avons déjà signé le contrat pour ces petits appareils", a ajouté le président vénézuélien en montrant la photographie de lance-roquettes multiples mobiles 300mm Smerch, d'une portée de 90 km.
"Avec ces fusées, cela va leur être difficile de venir nous bombarder", a dit M. Chavez, qui a justifié ces acquisitions par l'existence au Venezuela de réserves de gaz et de pétrole importantes à protéger.
Hugo Chavez était mercredi et jeudi en visite en Russie, qu'il considère comme un allié stratégique. La Russie et le Venezuela ont signé entre 2005 et 2007 douze contrats d'armement d'un montant total de 4,4 milliards de dollars.
Les Etats-Unis ont dit redouter lundi une course aux armements en Amérique latine, au lendemain de l'annonce d'un contrat de 2,2 milliards de dollars entre la Russie et le Venezuela pour l'achat d'armes russes.
"Nous sommes inquiets, de façon générale, de l'objectif avoué du Venezuela d'accroître son arsenal militaire, ce qui pose à notre avis un grave défi à la stabilité du continent américain", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly.
"Nous redoutons une course aux armements dans la région", a-t-il déclaré devant la presse en réponse à une question sur l'annonce du contrat entre Moscou et Caracas et sur les craintes de coopération nucléaire du Venezuela avec l'Iran.
M. Kelly a estimé que les importations d'armes du Venezuela "dépassent celles des autres pays d'Amérique latine" et appelé ce pays à la transparence sur ces achats et leur destination.
"A nos yeux, il est très important qu'ils mettent en place des procédures claires et des garde-fous pour faire en sorte que ces armes ne soient pas détournées au profit d'organisations irrégulières ou clandestines", a souligné le porte-parole.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé dimanche que la Russie avait accordé un crédit de 2,2 milliards de dollars à son pays pour l'achat d'armement russe, dont 92 chars T-72 et des systèmes antiaériens.
Dans le cadre de son émission hebdomadaire de radio et télévision "Alo Presidente", M. Chavez a par ailleurs annoncé son intention d'"installer un puissant système antiaérien", alors que Caracas a mis en garde son voisin colombien contre l'ouverture prévue de plusieurs bases militaires aux Etats-Unis.
"Nous avons déjà signé le contrat pour ces petits appareils", a ajouté le président vénézuélien en montrant la photographie de lance-roquettes multiples mobiles 300mm Smerch, d'une portée de 90 km.
"Avec ces fusées, cela va leur être difficile de venir nous bombarder", a dit M. Chavez, qui a justifié ces acquisitions par l'existence au Venezuela de réserves de gaz et de pétrole importantes à protéger.
Hugo Chavez était mercredi et jeudi en visite en Russie, qu'il considère comme un allié stratégique. La Russie et le Venezuela ont signé entre 2005 et 2007 douze contrats d'armement d'un montant total de 4,4 milliards de dollars.